Retour à la page des remontées mécaniques du Grand-Bornand
Au sommaire :
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Les débuts de l’équipement du secteur de la Côte…
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Deux appareils rappelant l’âge d’or du téléski
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Les gares aval
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La ligne du téléski de la Côte
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La gare amont du téléski de la Côte
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La ligne du téléski de Châtillon
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La gare amont du téléski de Châtillon
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Clôture
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Les débuts de l’équipement du secteur de la Côte…
En 1953, la S.A “du téléski du Grand-Bornand” installa le premier téléski au Chinaillon : le téléski des Outalays. Ce nouvel appareil permit de skier sur un tout nouveau versant bénéficiant d’un bon enneigement et d’un bon ensoleillement durant toute la saison. Il desservait de nombreux champs de neige pour tous les niveaux, ce qui lui valut un succès dès sa mise en service. Quelques années plus tard, un second téléski, le Baby, fut installé près des Outalays. En 1961, la S.A “Chinaillon Beausite” installa à la Mulaterie son premier téléski. La même année, la S.A “du téléski du Grand-Bornand” mis en service le téléski de la Floria, qui propulsa le Grand-Bornand parmi les grandes stations françaises. En effet, ce téléski connu un succès tellement important qu’il saturait à tout moment dès son ouverture le matin. Car ce nouvel appareil menait à un tout nouveau point culminant du domaine, la Floria (1800m) et étendit considérablement le domaine skiable.
En 1962, cette dernière société continua son expansion du domaine skiable avec la construction du téléski de Châtillon, accessible par les téléskis de la Floria et des Outalays. Ce nouvel appareil fut installé sur le secteur de la Côte, vierge de remontées mécanique, et montait jusqu’au col de Châtillon. La ligne possédait deux grands virages : le premier, à gauche, permettait d’attaquer de face le mur de Châtillon et, avec le second virage, permettent de contourner le Roc des Arces, très avalancheux. L’appareil à sa construction était équipé d’une longue gare de type “Baby” qui fonctionnait avec un moteur thermique puisque la ligne électrique ne montait pas sur le secteur de la Côte.
Au début des années 1970, la S.A “des téléskis du Chinaillon” commença à mettre au point son projet concernant la liaison village-Chinaillon. Au total, cinq appareils devaient voir le jour. Parmi eux, il y avait le téléski de la Côte qui pu être construit dès 1972. La gare aval de l’appareil était située à droite de celle du téléski de Châtillon. La ligne se dirigeait ensuite vers le bois de Châtillon où se trouvait l’arrivée. A cette occasion, le téléski de Châtillon a vu sa gare d’origine remplacé par une gare plus moderne suite à l’apport de l’énergie électrique au départ de la Côte.
Le secteur de la Côte, point stratégique du domaine avec la télécabine venant du village et le télésiège montant au point culminant du domaine.
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En 1973, les quatre autres appareils du secteur Joyère furent construits et le téléski de la Côte commença à montrer son utilité pour permettre aux skieurs venant du Chinaillon de rejoindre la Joyère puis le village.
Par la suite, le secteur de la Côte devint un véritable point stratégique du domaine : le télésiège du Lachat, construit en 1976, permit l’accès depuis la Côte au point culminant de la station. Puis quelques années plus tard, en 1979, le télésiège des Languières permit de rejoindre le sommet de la Floria.
En 1986, la station décida de construire un appareil provenant du village et doublant d’un coup les appareils saturés du secteur Joyère. Ainsi naquit la télécabine du Rosay, montant jusqu’à la Côte. A cette occasion, le téléski de la Côte devint un véritable téléski débutants, facilement accessible du village. Il était également très utile pour rejoindre la gare amont de la télécabine du Rosay, plus haute que le départ des appareils de la Côte/Lachat. L’espace débutants du secteur prendra de l’ampleur au début des années 1990 avec le déplacement des téléskis du Pont de Suize près de la gare amont du Rosay.
En 1991, le téléski de Châtillon fut rénové une seconde fois par un important terrassement d’une partie de sa ligne de montée dont la forte pente (plus de 65%) n’était plus admissible et compromettait gravement l’accès à ce téléski desservant une piste de niveau moyen.
Actuellement, le secteur de la Cote est dans un vaste programme de réaménagement commencé en 2001 avec le remplacement du télésiège du Lachat. En 2007, le téléski des Raiches fut construit sur le plateau en ayant plusieurs objectifs : d’une part améliorer l’espace débutants en ayant un appareil accessible à tous et d’autre part doubler le téléski de la Côte, surchargé en fin de journée, dans son rôle de retour à la télécabine du Rosay et à la piste des Envers. Dernièrement, le tapis de l’Alpage vint refondre l’espace débutants du plateau en 2016 et le télésiège des Languières fut démonté sans remplacement en 2018. Un projet de remplacement des téléskis de la Côte et de Châtillon avait encore été évoqué il y a quelques années mais il reste actuellement sans suite.
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Situation des téléskis sur le plan des pistes :
Le téléski de la Côte dessert trois pistes. Tout d’abord, il y a la piste de la Côte qui descend le long du téléski pour retourner à son départ ainsi qu’à celui des autres remontées du secteur. Ensuite, il y a la piste de la Sapinière qui permet de rejoindre le plateau de la Joyère. Enfin, la mythique piste des Envers permet de regagner le village du Grand-Bornand.
Le téléski de Châtillon ne dessert aucune des pistes déjà citées. Mais il dessert la piste du Col de Châtillon qui retourne à son départ. Toutefois, de nombreuses personnes utilisent également le téléski de Châtillon pour ensuite faire le hors-piste du “Tour du Roc des Arces”. Mais il faut que les conditions météorologiques et l’enneigement soient au rendez-vous. De plus, il est préférable que le téléski des Arces soit ouvert pour éviter de rejoindre le départ du télésiège de la Taverne à pied…
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Deux appareils rappelant l’âge d’or du téléski
La réalisation du téléski de Châtillon avait été confiée à l’entreprise Pomagalski. L’appareil était équipé d’une atypique gare “Baby” de grande longueur puisqu’elle devait pouvoir contenir plus d’une centaine de perches ! Elle fonctionnait au mazout et le moteur était situé au ras du sol. Celui-ci permettait d’entrainer l’arbre de la poulie motrice qui maintenait également toute la structure ! Des gares “Baby” (mais de modèles plus légers) équipaient à cette époque d’autres appareils sur le domaine : le téléski du Mini-Schuss, le téléski du Venay et le téléski de la Cour. En cliquant sur les liens vers l’historique, vous verrez des photos avec ces fameuses gares : imaginez-les en trois fois plus longue et vous obtiendrez celle qui équipait Châtillon !
Au niveau de la ligne, celle-ci était équipée de nombreux virages et d’un brin retour en partie différente du brin de montée. Elle franchissait également un terrible raidillon, faisant trembler les skieurs de niveau moyen osant s’y aventurer. Mais tout cela faisait le charme de cet appareil !
En 1972, l’arrivée du téléski de la Côte permit de mettre en place la ligne électrique haute tension jusqu’au plateau de la Côte. La gare motrice de Châtillon fut changée par une gare H120, électrique et plus moderne. L’appareil subira ensuite une nouvelle rénovation dans les années 1990 avec le terrassement du sommet du “mur”, le rendant moins raide et moins long, ce qui permit d’alléger quelque peu la souffrance des skieurs déstabilisés par cette montée…
La réalisation du téléski de la Côte avait elle aussi été confiée à l’entreprise Pomagalski qui avait fournit un appareil en classique, avec sa gare motrice H60. La ligne, relativement courte, était toutefois composée d’un petit virage à gauche.
Actuellement, ces appareils sont parmi les plus vieux téléskis du domaine mais malgré tout, leur débit est la plupart du temps suffisant sauf pour la Côte, littéralement pris d’assaut en fin de journée lors du “retour station”. Une première solution a été apportée en 2007 avec la construction du téléski des Raiches, permettant de le décharger quelque peu.
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Les caractéristiques actuelles du téléski de Châtillon : Caractéristiques administratives :
Caractéristiques géométriques :
Caractéristiques techniques :
Caractéristiques de la ligne et d’exploitation :
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Les caractéristiques actuelles du téléski de la Côte :
Caractéristiques administratives :
Caractéristiques géométriques :
Caractéristiques techniques :
Caractéristiques de la ligne et d’exploitation :
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Les gares aval
Les gares aval sont situées sur le plateau du Rosay, à 1442 mètres d’altitude près de la gare amont de la télécabine du Rosay et la gare aval du télésiège du Lachat. C’est ici que ce trouve la partie motrice des deux appareils.
Jusqu’en 2017, ces gares étaient quasiment accolées au restaurant du Châtillon qui brûla entièrement en novembre sans toucher les deux téléskis ! L’été suivant, les vestiges furent démanteler et le restaurant reconstruit plus loin, à l’arrière de la gare du Lachat dans le talus. Vous constaterez la présence de ce restaurant dans ce reportage pour les photos antérieures à novembre 2017.
Le téléski de Châtillon est équipée d’une gare Pomagalski de type H120 qui se compose de deux pylône quadrangulaire supportant une structure où sont montées la chaîne cinématique à l’arrière (moteur, réducteur, poulie motrice), la glissière pour stocker les perches, le double déclencheur à l’avant et enfin les poulies d’entrée et de sortie de gare. Le téléski de la Côte est quant à lui équipée d’une gare Pomagalski de type H60 composé d’un seul pylône quadrangulaire supportant une structure où sont montées la chaîne cinématique à l’arrière, la glissière, le double déclencheur et enfin les poulies d’entrée et de sortie de gare.
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Situation des téléskis sur le plateau du Rosay :
Le départ des téléskis à proximité du télésiège du Lachat :
La gare des téléskis de la Côte (à gauche) et de Châtillon (à droite) :
Les gare pendant l’hiver 2017/2018, juste devant les ruines du restaurant du Châtillon :
La gare du téléski de la Côte devant celle du téléski de Châtillon :
Vues sur la gare du téléski de la Côte :
Vues sur la gare du téléski de Châtillon :
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La ligne du téléski de la Côte
La ligne de la Côte n’est pas très longue. Au départ, la pente reste assez faible jusqu’au pylône 2. Puis, la ligne monte plus fortement entre les pylônes 2 et 3 où elle redevient ensuite quasiment plate jusqu’à l’arrivée, à la lisière du bois du Roc des Arces. La ligne possède un virage à gauche au pylône 4.
La ligne comporte 5 pylônes numérotés de 1 à 5. Dans l’ordre de la montée, cela donne :
- P1 : SC
- P2 : SC
- P3 : S/S
- P4 : virage à gauche/virage
- P5 : SC/S avec une poulie inclinée à 90°
EDIT janvier 2014 : La numérotation des pylônes a évoluée depuis la prise des photos (ils étaient numérotés auparavant de 2 à 6). Cette ancienne numérotation apparaitra sur les photos jusqu’à que celles-ci soient refaites.
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Vues sur la ligne :
Vue aérienne des lignes des téléskis avec l’emplacement des pylônes :
Vue sur le début de la ligne depuis la piste de la Côte :
Le début de la ligne :
Le pylône 3 vue de la piste l’Azalée :
La fin de la ligne avec le virage, et les sommets du Jalouvre et de la Pointe Blanche au fond (ce sont les deux plus hauts sommets de la chaîne du Bargy) :
Portée entre la gare et le pylône 1 :
Pylône 1 :
Pylône 2, la ligne monte tranquillement en direction du Roc des Arces :
Pylône 3 :
Portée entre les pylônes 3 et 4, la ligne poursuit désormais un faux plat montant jusqu’à l’arrivée :
Pylône 4, permettant de dévier la ligne sur la gauche :
Portée entre les pylônes 4 et 5, avec la piste de la Côte à droite :
Pylône 5 :
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La gare amont du téléski de la Côte
La gare amont est située à 1539 mètres d’altitude, à la lisière de la forêt en contrebas du Roc des Arces. Elle est constituée d’une simple poulie de retour tension par contrepoids montée sur un pylône en treillis.
Vues sur la poulie flottante :
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La ligne du téléski de Châtillon
La ligne de ce téléski est assez longue mais surtout très particulière :
- le brin descendant emprunte en amont du pylône 10 un tracé propre soutenu par deux pylônes propres (P16 et P17).
- il n’a non pas simplement deux, mais de très nombreux virages : le P4 (endroit en support, sur le brin descendant), le P5 (envers en compression, sur le brin montant), le P8 (envers en compression, sur le brin montant), le P10 (envers en support sur le brin montant et envers en compression sur le brin montant !), le P12 (endroit horizontalisé par deux poulies de compression en aval et en amont, sur le brin montant) , le P13 (envers en compression, sur le brin montant), le P14 (envers en support, sur le brin montant) et les P16 / P17 (endroits en support, sur le brin descendant).
Somme toute, plus de la moitié de ses pylônes sont des virages plus ou moins prononcés : cette ligne en tous points biscornue et quasi informulable constitue sa véritable originalité !
Avant le rabotage de cette côte en 1991, c’était le P9 qui trônait au sommet et reprenait le brin descendant : comme le P10 actuel il faisait diverger les deux brins en deux virages inversés mais sur le brin descendant, il n’y avait que deux poulies et non trois.
Il était planté à la verticale (pour des raisons de forces trop contradictoires) dans l’alignement de P6-8, et dans celui de P10-11.
Après le terrassement un P9B (maintenant P10) plus large, galvanisé et toujours vertical pour les mêmes raisons a été ajouté mais un peu plus à droite des axes amont et aval.
En aval de ce dernier dont l’inclinaison du support en brin montant a été revue à la baisse, un virage léger a été créé sur P8 pour rattraper le “désaxage”.
Quant à P9, il a été déplacé entre P8 et le nouveau P10 pour devenir P9A, un support sur le brin montant…tout ceci pour ne pas avoir à renuméroter la ligne !
Les virages légers de P12 (maintenant P13) et P13 (maintenant P14) seraient également apparus à cette occasion car il semble bien qu’avant c’étaient des pylônes respectivement compression et support tout à fait classiques.
Comme bien souvent au Grand-Bornand, la ligne fut finalement renommée comme elle l’est aujourd’hui : P9A devint P9, P9B devint P10, P10 devint P11 et ainsi de suite.
Il subsiste de nombreux indices de cette renumérotation sur les photos ci-dessous…
Revenons sur P10 : le virage envers descendant est original par ses trois poulies, mais c’est le virage montant également envers qui requiert toute notre attention.
C’est un virage envers, mais peu prononcé et avec une très forte composante verticale : il eût été mécaniquement plus logique de procéder comme pour P4 et P5 à savoir avec un pylône support immédiatement suivi d’un virage inverse en compression.
Cela eût nécessité un terrassement et deux pylônes, ce que la SA “du téléski du Grand-Bornand” n’avait pas le luxe de s’offrir, donc on a préféré ce virage support à l’envers mais que les perches prennent à l’endroit : votre œil averti notera au passage qu’il manque pour cette même raison un autre pylône sur la ligne entre P13 et P14 !
Ce système il est vrai peu courant ayant donné entière satisfaction, il fut reconduit lors de la rénovation !
Au départ, après un court replat, la ligne monte fortement entre les pylônes 2 et 3 où elle se radoucie légèrement. On franchie ensuite au pylône 5 le premier virage à gauche. La pente à ce moment-là devient négative jusqu’au pylône 6. Déjà, on aperçoit la terrible montée du mur de Châtillon qui se profile à travers les arbres. On passe ensuite les pylônes 7 puis 8, ce dernier déviant légèrement le câble sur la gauche et à la sortie duquel la ligne atteint sa pente maximale jusqu’au pylône 10 qui la rétablie complètement et qui dévie de nouveau très légèrement la ligne vers la gauche. Le pylône 10 réceptionne également les perches venant directement du pylône 17 près de l’arrivée pour les envoyer vers le pylône 4. A partir du pylône 10, la pente reste plate jusqu’au pylône 12, second grand virage. Entre les pylônes 13 et 14, on retrouve une dernière petite montée avant la partie finale, montant légèrement jusqu’au pylône 15 où l’on lâche la perche. Après franchissement de la poulie retour, les perches prennent un tracé direct pour retrouver le pylône 10. Seuls deux pylônes sont implantés pour ce tracé.
La ligne comporte 16 pylônes numérotés de 1 à 17. Les pylônes 16 et 17 sont uniquement sur le brin retour au niveau de la gare amont puisque la descente des perches entre cette gare et le pylône 10 ne suit pas le brin de montée. Dans l’ordre de la montée, cela donne :
- P2 : C
- P3 : S/SC
- P4 : S/virage
- P5 : virage à gauche (premier grand virage, déviation importante à gauche)
- P6 : SC
- P7 : C
- P8 : C (déviation minime à gauche)
- P9 : S
- P10 : S/virage (déviation minime à gauche)
- P11 : SC
- P12 : virage à droite (deuxième grand virage, déviation importante à droite)
- P13 : C (déviation très minime à gauche)
- P14 : S (déviation très minime à droite)
- P15 : S
- P16 : ø/S (déviation minime à droite)
- P17 : ø/S (déviation minime à droite)
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Vues sur la ligne :
Vue aérienne des lignes avec l’emplacement des pylônes :
Le début de la ligne au niveau du croisement avec la piste de l’Azalée :
Le passage en forêt vers le milieu de la ligne :
Le “mur” :
Vue sur la fin de la ligne :
La ligne, du pylône 10 au pylône 13, vue depuis la piste du Col de Châtillon :
La ligne vue de l’arrivée, avec la chaîne du Bargy en arrière-plan :
La fin de la ligne avec le brin de retour séparé du brin de montée :
Pylône 2 :
Pylône 3 :
Portée entre les pylônes 3 et 4, on croise la piste de liaison l’Azalée qui permet de se rendre au plateau de la Joyère et à la piste des Envers :
Pylônes 4 et 5, premier virage à gauche :
Portée entre les pylônes 5 et 6 avec vue sur le mur de Châtillon :
Pylône 6 :
Pylônes 7 :
Portée entre les pylônes 7 et 8 :
Pylône 8, la ligne se décale légèrement à gauche :
Pylône 9 :
Pylône 10, la ligne se décale de nouveau légèrement à gauche :
Pylône 11 :
Portée entre les pylônes 11 et 12, avec la piste du Col de Châtillon à gauche :
Pylône 12, on contourne le Roc des Arces :
Pylône 13 :
Pylône 14 :
Dernière portée entre les pylônes 14 et 15 :
Pylône 15 :
Sur le brin retour, on trouve deux pylônes. Ils ne sont pas réellement numérotés mais par soucis de compréhension, le pylône 16 et le plus proche de la poulie de retour. Le pylône 17 est donc le second.
Le pylône 16 avec juste derrière le pylône 15 d’arrivée :
Pylône 16 :
Le pylône 17 avec derrière le pylône 14 :
Pylône 17 :
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La gare amont du téléski de Châtillon
La gare amont est située à 1690 mètres d’altitude au col de Châtillon. Elle est constituée d’une simple poulie de retour tension par contrepoids montée sur un pylône en treillis. De cette gare, on a une excellente vue sur la chaîne des Aravis.
La gare vue de côté, avec au fond en haut le sommet du Lachat, point culminant de la station. De gauche à droite : le pylône 15, le pylône 16, la gare amont :
La zone de lâcher :
Les pylônes 15, 16 et la plate-forme d’arrivée :
Vues sur la poulie flottante :
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Clôture
Ces deux appareils au grand âge restent toujours très importants sur le domaine et ils continuent d’assurer leurs rôles de desserte du point stratégique de la Côte, que ce soit pour le ski propre ou le retour skieurs vers le village. La Côte pour les débutants, le Châtillon pour les autres… tout le monde y trouve ses préférences ! Mais l’avenir de ces téléskis demeure incertain : ils ont tous les deux été sujet à divers projets de remplacement depuis le milieu des années 1980, sans qu’un seul n’ait pu voir le jour pour le moment…
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Je remercie Guillaume pour les informations concernant la ligne biscornue du téléski de Châtillon.
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