Au sommaire :
- Géographie du territoire communal
- L’urbanisme et le développement du Grand-Bornand au XXème siècle
- Les infrastructures d’accueil
- Les activités
- Quelques photos supplémentaires en vrac…
- Perspectives
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Le Grand-Bornand, un village du massif des Bornes/Aravis
Le Grand-Bornand est un village haut-savoyard situé au cœur du massif des Bornes/Aravis.
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Le massif des Bornes/Aravis est une zone montagneuse appartenant aux Préalpes françaises et regroupant deux massifs étroitement liés : les Bornes au nord et les Aravis au sud. Dans l’alignement du massif des Bornes/Aravis, on trouve le massif des Bauges (les Aillons, le Châtelard,…) et celui du Haut Giffre (Samoëns, Sixt Fer à Cheval, Flaine,…). . Ce massif des Bornes/Aravis comporte de nombreux villages dont neuf font partie des nombreuses stations de ski françaises. Il s’agit des communes de la Clusaz, du Grand-Bornand, de Manigod, de Saint-Jean de Sixt, de la Giettaz, de Combloux, de Cordon, du Mont-Saxonnex et du Reposoir. |
Le Grand-Bornand est situé à 30 minutes d’Annecy, préfecture de la Haute-Savoie, et à 1 heure de Genève en Suisse voisine. La commune est délimitée au nord par la chaîne du Bargy, à l’est par la chaîne des Aravis, au sud par la montagne du Danay et à l’ouest par la commune de Saint-Jean de Sixt :
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Géographie du territoire communal
Les chaînes limitrophes :
Le territoire du Grand-Bornand est partiellement séparé de ses communes voisines par le biais de deux chaînes de montagnes : les Aravis et le Bargy.
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La chaîne des Aravis sépare le Grand-Bornand de Sallanches, situé dans la vallée de l’Arve. Elle se caractérise par une suite de grandes combes, descendantes jusque dans la vallée du Bouchet. Son point culminant est la Pointe-Percée (2750m) et est l’objet de grandes randonnées, notamment dans le cadre du tour des Aravis. La végétation s’arrête au niveau des 2000 mètres d’altitude pour laisser place à la roche calcaire qui se dresse jusque sur les sommets pentus.
La chaîne des Aravis, sur son versant nord-ouest, s’étale du Reposoir au Bouchet-Mont-Charvin. Les principaux sommets de cette chaîne qui sont présents sur le territoire du Grand-Bornand sont la Pointe Percée (2750m), la Pointe des Verts (2555m), la Pointe de Chombas (2468m), le Mont Charvet (2538m), le Mont Fleury (2511m) et Tardevant (2501m).
Une partie de la chaîne des Aravis vue du Replein
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Le bout de la chaîne au-dessus du hameau des Troncs, avec la Pointe-Percée à gauche
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La chaîne du Bargy sépare le Grand-Bornand de Bonneville, également situé dans la vallée de l’Arve. Elle se caractérise par une suite de nombreux sommets et quelques combes peu marquées. Son point culminant est la Pointe Blanche (2438m). Cette chaîne fait l’objet de randonnées très intéressante, notamment au départ du col de la Colombière, fermé en hiver et permettant de relier le Grand-Bornand au Reposoir. Cette chaîne est également très réputée pour sa forte présence de bouquetins, n’hésitant pas à descendre jusqu’à proximité des personnes de passage au col de la Colombière au printemps.
La chaîne du Bargy, sur son versant sud-est, s’étale du Reposoir au Petit-Bornand les Glières. Les sommets de cette chaîne qui sont présents sur le territoire du Grand-Bornand sont la Pointe Blanche (2438m), le Pic du Jallouvre (2408m), le Buclon (2072m), l’Aiguille Verte (2045m), le Roc des Tours (1994m) et le Roc de Charmieux (1877m).
Le col de la Colombière, passage emblématique entre les vallées de Thônes et de l’Arve, vue ici depuis les alpages de la chaîne du Bargy
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Une partie de la chaîne du Bargy au-dessus du Chinaillon vue depuis les pistes de ski
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Les vallées :
Le Grand-Bornand est une commune formant un V. Une première vallée part du centre du village pour monter jusqu’au col de la Colombière : c’est la vallée du Chinaillon, lieu où s’est d’ailleurs développé le domaine skiable alpin. Le Chinaillon se prolonge jusqu’en direction de la pointe d’Almet avec la vallée du Maroly. Le torrent qui y descend est le torrent du Chinaillon, qui se jette au village dans le Borne.
La seconde vallée part du centre du village pour aller jusque sous la chaîne des Aravis : c’est la vallée du Bouchet, qui se prolonge jusqu’au Col des Annes par la vallée de la Duche. La rivière traversant la vallée du Bouchet est le Borne. Elle descend jusqu’à Bonneville où elle se jette dans l’Arve. C’est cette rivière, le Borne, qui a donné son nom au Grand-Bornand et au Petit-Bornand les Glières, cette dernière commune étant située sur la route de Bonneville.
La superficie totale de la commune est de 61.42 km². En 2017, le recensement faisait apparaître un total de 2118 habitants à l’année, soit une densité de 34 habitants/km². Les résidents du Grand-Bornand sont les Bornandins.
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Le Mont Lachat de Châtillon :
Le Lachat, de son vrai nom le Mont Lachat de Châtillon (à ne pas confondre avec le Mont Lachat de Thônes, situé à moins de 15km à vol d’oiseau), est la montagne centrale du Grand-Bornand. Il est incontournable car c’est sur ses pentes que s’est dressé le domaine skiable alpin. Il a la particularité d’être entièrement une “terre à vaches” car en faisant le tour, on trouve peu de falaises et tout un versant se compose de champs, broutés par les moutons sur la partie la plus haute. Son altitude n’est pas des plus élevé (2050m pour le point le plus haut) mais il permet une vue complète des massifs alentours.
Le Lachat vue depuis les pentes du Bargy, avec le massif des Aravis en arrière-plan
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Le Lachat vue de la tête des Annes (1875m)
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Les lacs et rivières :
Le Grand-Bornand possède deux lacs sur son territoire, et deux autres sont situés à proximité immédiate de la commune.
Les deux lacs sur le territoire sont tous les deux artificiels : ils ont été creusés pour les besoins de la neige de culture sur le domaine skiable. Ce sont les lacs de la Cour et du Maroly, ce dernier étant l’un des plus vastes de France.
Lors de sa reconstruction en 2011, le lac de la Cour a été métamorphosé pour devenir un lieu d’activité et de ressourcement, facilement accessible du Chinaillon. On peut y pêcher avec un permis spécial, faire gratuitement des barbecues et deux évènements y sont organisés chaque été : un stage d’initiation à la voile et une fête champêtre organisée par l’association des commerçants du Chinaillon.
Le lac de la Cour :
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Le lac de la Cour à la fin de l’été, avec le hameau des Bouts en arrière-plan |
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Le lac du Maroly a quant à lui été réalisé afin de permettre l’extension du réseau de neige de culture. Situé plus haut que le lac de la Cour, sur le Maroly, il est moins accessible et ne fait pas l’objet d’un attrait touristique particulier.
Le lac du Maroly :
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Le lac du Maroly en automne, avec le massif du Bargy en arrière-plan |
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Les deux autres lacs, situés en bordure du Grand-Bornand sur le massif du Bargy sont le lac de Peyre, accessible en randonnée depuis le col de la Colombière, et le lac de Lessy sur la commune de Petit-Bornand les Glières. Ce dernier est un passage incontournable des randonneurs traversant le Bargy, de part la beauté du paysage. En outre, vous passerez forcement devant si vous faites le tour du Roc des Tours. Suite à des fuites vidant inexorablement le lac, deux failles ont été bouchés, ce qui a nécessité la création de deux cheminées à peine visible.
Le lac de Lessy en automne, vue depuis le sommet de l’Aiguille Verte
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Au niveau des rivières, le Grand-Bornand possède deux cours d’eau assez important.
Le torrent du Chinaillon prend sa source dans le massif du Bargy, sur la Pointe d’Almet et sur le Mont Lachat de Châtillon. Il traverse toute la vallée du Chinaillon et rejoint au village le Borne, qui prend sa source au fond de la vallée du Bouchet, dans les alpages des Annes et sur la chaîne des Aravis. Le Borne descend ensuite les Etroits et les Eveaux, passant ainsi à Entremont et à Petit-Bornand les Glières, pour finalement se jeter dans l’Arve à Bonneville.
Le Pont des Romains, enjambant le torrent du Chinaillon
Le Borne au niveau du parcours de santé au village
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Histoire et patrimoine
L’histoire du Grand-Bornand remonte à très longtemps, puisque le nom de la commune est déjà évoqué dans des ouvrages du Moyen-Age. En revanche, de nombreux indices laisseraient penser que le Grand-Bornand était déjà habité dans l’antiquité.
Le village a donc traversé les époques, était sous le duché de Savoie (état italien) jusqu’en 1792, année où il fut rattaché à la France (département du Mont-Blanc). Après la chute de Nappoléon Bonaparte en 1815, les Savoies furent de nouveau repris par le royaume de Piémont-Sardaigne (Italie). Il faudra attendre 1860, et le traité de Turin, pour que les savoyards soient plébiscités pour décider de leur avenir : ils votèrent pour le rattachement de la Savoie à la France.
Depuis le Moyen-Age, beaucoup d’évènements se sont déroulés au Grand-Bornand et ceux-ci ne seront pas évoqués ici. En revanche, pour ceux qui intéressent à l’histoire de la commune, je vous conseille de vous procurer le livre “le Grand-Bornand au fil du temps” édité par l’association “Histoire du Grand-Bornand”.
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Historiquement, le Grand-Bornand est un village agricole de montagne. On y fabriquait depuis plusieurs siècles le reblochon, un fromage frais très apprécié pour être mangé en plateau ou dans des plats, tel que la tartiflette, les ravioles,… Le reblochon se caractérise par une pâte crémeuse, de couleur ivoire. Il dégage un goût fruité, avec une légère touche de noisette.
Mais pourquoi donc vous parler du reblochon ?
Car ce fromage est le point de départ de la vie au Grand-Bornand. Pour le fabriquer, la population était presque exclusivement composée d’agriculteurs. Pauvres, éloignés de tout, leurs troupeaux étaient leur seul richesse. Celui-ci était composé principalement de vaches, puisque c’est leur lait qui permettait la production de reblochon et de beurre. Les familles possédaient en générale quelques moutons, poules et chèvres ayant d’autres utilités. Certains avaient même une jument, leur permettant d’avoir une aide supplémentaire pour effectuer le travail des champs. L’hiver étant rude et long, il convenait en effet de récupérer du foin en été pour pouvoir alimenter le troupeau durant la mauvaise saison.
Le reblochon
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Ces familles d’agriculteurs vivaient dans des fermes qui avaient la particularité d’utiliser des matériaux disponibles facilement. Actuellement ces fermes sont encore présentes au sein de la commune (environ 200 bâtiments) et sont facilement reconnaissable. Elles se composent d’un soubassement en pierre maintenus avec de la chaux, d’une partie habitation et d’un toit en bois. Les forêts environnantes étant riche en épicéas, c’est ce matériau qui permettait de réaliser les murs et les toits. Sur ces derniers, on mettait traditionnellement des ancelles, une sorte de tuiles en bois qui n’était pas fixée, mais simplement posée et maintenue par des pierres. Ces fermes étaient organisées de telle sorte à éviter les déplacements au froid et sous la neige.
A proximité du bâtiment se trouvait généralement le jardin de la famille et, un peu plus loin, un “mazot”, un grenier ayant pour but de protéger les objets de valeurs de la famille (papiers, habits du dimanche et récoltes de grains). En effet, deux fléaux étaient particulièrement craints : les rongeurs mais surtout le feu, très fréquents dans les bâtiments en bois. Contrairement à l’habitation, le “mazot” était recouvert de tavaillons, qui sont également des tuiles en bois mais de plus courte taille : elles sont cette fois-ci clouées sur le toit.
Au Grand-Bornand, la maison du patrimoine est une vieille ferme de 1830, classé monument historique. Elle conserve les traces de cette vie d’autrefois, qui n’est pas si lointaine puisqu’elle n’a été bouleversée qu’à partir des années 1960 et l’arrivée des nouvelles technologies et du tourisme dans la commune.
La maison du patrimoine
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Le patrimoine au Grand-Bornand, c’est aussi son église et ses chapelles (le Chinaillon, le Nant-Robert, le Bouchet, les Plans, la Duche), témoignant de la présence du christianisme. L’église actuelle date de 1877, puisque l’ancien bâtiment s’était écroulé en 1816 sous le poids de la neige. Néanmoins, certaines parties sont plus anciennes et datent de 1569 et 1661.
L’église Notre-Dame de l’Assomption
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La chapelle du vieux village du Chinaillon
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La chapelle de la Duche, au cœur des alpages du col des Annes
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L’urbanisme et le développement du Grand-Bornand au XXème siècle
Au début du XXème siècle, le Grand-Bornand est un petit village de montagne composé d’un bourg autour de l’église Notre-Dame de l’Assomption et d’une multitude de hameaux.
Le bourg était constitué de maisons en pierre, afin de se prémunir des incendies qui faisait rage et avait déjà détruits des parties du village. La rue principale passait à gauche de l’église et se dirigeait vers le Cornillon. On notera qu’à cet endroit, le passage entre les maisons était si étroit qu’un véhicule aurait eu du mal à avancer…
Une grenette en bois était situé en amont de l’église et servait de marché couvert pour la vente du reblochon. Tout autour de la place de la Grenette, des maisons et commerces s’alignaient. Parmi ces bâtiments, on trouvait notamment deux des premiers hôtels du village : la Pointe-Percée (appelé aussi l’hôtel “Milhomme”) et la Croix Saint-Maurice (“l’hôtel Missillier”). Ces deux hôtels ont par ailleurs été détruits lors du dernier incendie du village en 1894. Actuellement, si vous vous baladez dans les ruelles au-dessus de la place, vous trouverez des traces d’anciens commerces comme “Perrillat Chaussures” ou Melting Paint & fils”. Ce dernier nom n’est autre que le “café des artistes” qui revis tous les ans au mois d’août et vous transporte à une époque révolue…
La place de la grenette et ses bâtiments datant de la fin du XIXème siècle
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Le café des artistes
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Avec le développement du tourisme lié à l’accroissement de l’accessibilité du village et de la démocratisation des activités (la randonnée et le ski), le bourg s’est adapté pour répondre à la venue des vacanciers. Aujourd’hui, il s’est étendu tout autour de l’église et sur une vaste surface puisque le bourg part désormais de Villavit et s’étend jusqu’au Pont de Suize !
Le bourg de nos jours, avec le clocher de l’église au milieu
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Le bourg vue du replain
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On constate sur cette dernière photo une bande verte le long du lit du Borne. En effet, l’aire de loisirs a pris place à cet endroit dès les années 1950 afin de développer des activités supplémentaires. Cette zone à proximité immédiate du Borne est aujourd’hui difficilement constructible à la suite de l’inondation du 14 juillet 1987 (vous trouverez plus de détail sur cette catastrophe dans la partie “les activités”).
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Aujourd’hui, le bourg accueille de nombreuses générations d’architecture, chacune correspondante à l’époque de la construction des bâtiments. Après de nombreuses années d’interdiction des constructions en bois, ce matériau avait refait son apparition dans les années 1960, bien qu’il ne représentait qu’une faible part du bâtiment global. C’est surtout à partir des années 1990 que sa présence a explosée, afin de retrouver des chalets neufs typiques de la tradition d’origine. Il est à noter que le bois était aussi bien utilisé dans les chalets individuels que les bâtiments collectifs, comme le témoigne de nombreux immeubles “bon marchés” qui ont été conçus dans les années 1970/80 afin de loger plus de vacanciers mais également de permettre aux nouveaux bornandins d’acheter un logement :
Un immeuble typique de l’architecture des années 1980/début des années 1990
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La mairie, rénovée il y a quelques années, et qui a maintenant un toit en tavaillon sur le bâtiment en pierre d’origine
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Comme évoqué plus haut, le Grand-Bornand c’est aussi ces nombreux hameaux qui sont implantés tout le long des deux vallées. Quelques-uns des hameaux possède d’ailleurs leur lieu de culte, à savoir une chapelle évitant ainsi aux habitants de se déplacer jusqu’à l’église à l’époque où les voitures n’existaient pas !
Dans le prolongement du bourg, les hameaux du Terret et du Clos du Pin
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Tous ces hameaux n’ont guère été agrandit au fil du temps. Seul deux font figure d’exception : le hameau du Chinaillon est passé d’un lieu d’une trentaine d’habitations à un véritable village d’altitude : le “Super Grand-Bornand” comme on pourrait l’appeler, puisqu’il s’est développé grâce à l’arrivée des premiers téléskis sur ces pentes. Et ce n’est ainsi pas un hasard si le vieux village, hameau d’origine, reste le plus préservé du territoire bornandin. Les nouveaux bâtiments initiés à partir des années 1950 se sont dirigés progressivement vers la Floria puis le Venay afin de se rapprocher du domaine skiable. Mais pour le coup, cela a créé un véritable étirement du hameau puisque la rue principale mesure actuellement près de 1200m !
Le Chinaillon, avec le hameau d’origine au premier plan (on distingue nettement le clocher de la chapelle) et le nouveau Chinaillon au fond
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Le vieux village face aux pistes, à l’architecture typique du Grand-Bornand qui témoigne de son passé en tant que hameau
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Des randonneurs arrivant au vieux village
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La ruelle principale du vieux village, entourée des fermes en bois et pierre de pays
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La rue principale du Chinaillon, avec ses nouveaux bâtiments de part et d’autre
Le Chinaillon vue des pistes de ski alpin
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Le second hameau bien étendu est celui du Nant Robert, par ailleurs également pourvu d’une chapelle. Néanmoins, la partie étendue s’est rapprochée du bourg et du pied des télécabines du Rosay et de la Joyère, pour un accès direct au domaine skiable du Chinaillon. Cette “nouvelle” zone résidentielle porte ainsi le nom de “hameau de Suize”, même s’il est plus régulièrement appelé le Nant-Robert du fait de son emplacement géographique. Ce sont donc principalement les immeubles typiques des années 1970/1980 qui sont venus pousser sur ces pentes, en corrélation avec l’aménagement de l’accès au domaine skiable en 1973.
Le hameau de Suize, en bas à gauche de la photo, avec le hameau du Nant-Robert d’origine dans son prolongement sur la droite
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Les autres hameaux, qui ne se sont pas étendus, mixent aujourd’hui de vieilles fermes agricoles avec des nouveaux logements construits pour faire office de résidence aux habitants du Grand-Bornand. Certains bâtiments sont des locations mais ils restent minoritaires dans les hameaux.
Le hameau des Bouts, architecturalement préservé car il n’est constitué que de fermes d’alpages
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Les infrastructures d’accueil
Le Grand-Bornand possède de nombreuses infrastructures dans tout le village. Il y a tout d’abord deux offices de tourisme :
- l’un au Grand-Bornand village, sur la place de l’Eglise.
- l’autre au Chinaillon, dans le bâtiment communal contenant l’ascenseur permettant de relier le front de neige de la Floria au village de Lessy.
Ces structures d’accueil permettent de renseigner et guider les vacanciers. Ce sont eux qui s’occupent également de l’animation et la gestion de nombreux évènements (pots d’accueil, glisse en cœur, le festival “Au bonheur des Mômes”,…)
L’office du tourisme, sur la place de l’église
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Le Grand-Bornand est aussi réputé pour sa salle polyvalente, l’Espace Grand-Bo. Le bâtiment comprend plusieurs salles pouvant servir pour des conférences, des spectacles ou des repas. Le cinéma vu village “le Farto” a pris place dans un coin du bâtiment, juste sous la garderie.
L’espace Grand-Bo, sur l’aire de loisirs du village
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Le Grand-Bornand, c’est aussi sa grenette située sur le haut de la place de l’Eglise. Elle est très utilisée pour les animations quotidiennes de l’office de tourisme, sans oublier sa fonction de lieu de rencontre, au travers d’activités, du marché et de spectacle. Elle a été entièrement refaite à l’été 2012.
Animation estivale sous la grenette
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Côté logements, le Grand-Bornand est équipé d’une bonne offre, principalement sous forme de logements individuels. Des hôtels sont implantés à plusieurs endroits du territoire (au village, au Chinaillon, aux Plans).
Le village de Lessy, dernier aménagement résidentiel en date au Chinaillon
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De nombreux commerces bordent les rues du village et du Chinaillon : des restaurants, des magasins de matériel de ski et de VTT, des produits artisanaux allant du reblochon à la charcuterie.
Des centres de vacances ont également été construits au Grand-Bornand : certains se souviendront du “Home d’enfants à la Gaudinière”, établissement autrefois réputé du Chinaillon mais aujourd’hui se sont plutôt la Cordée, les Rhododendrons ou la Jaillette qui accueilleraient vos enfants en séjour.
Pour ceux qui viennent “léger”, deux campings sont également implantés au village, respectivement sur l’envers de Villeneuve et au hameau du Clos du Pin.
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Les activités
Le Grand-Bornand a la particularité d’avoir su développer sa gamme d’activités, autant pour les vacanciers ayant choisi cette destination que pour les habitants. En effet, pour ces derniers, c’est un moyen supplémentaire de les fidéliser et les garder. Ainsi, des activités telles que la piscine, le trampoline ou le tir à l’arc cohabitent avec les jeux d’enfants, le stade de foot et le skate-park.
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Les activités d’hiver :
Lorsqu’il y a de la neige et/ou qu’il fait froid, les sports de glisse peuvent être pratiqués. Parmi eux, on trouve :
- le ski alpin
- le ski de fond
- le ski de randonnée
- les raquettes
- la luge
- la patinoire d’hiver
La plupart de ces activités peuvent se faire au Grand-Bornand village ou au Chinaillon. Dans le cas du domaine skiable alpin, il est accessible depuis les deux centres mais seul le Chinaillon possède réellement un front de neige. Seule la patinoire d’hiver ne peut se faire qu’au village, puisque le Chinaillon n’est pas équipé de l’infrastructure dédiée.
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Les activités d’été :
Le reste de l’année, et principalement en été, beaucoup d’autres activités peuvent être pratiquées. Vous en trouverez le détail sur la page des activités estivales.
Le Grand-Bornand village a la particularité d’avoir su développer un espace piéton uniquement dédié aux activités, le long du Borne à proximité immédiate de la place du village. Cela permet de concentrer les activités, et ainsi de réduire les déplacements, en particularité lorsque plusieurs enfants d’une même famille ont des activités parallèles. Leur déplacement peut ainsi se faire en autonomie, sans les parents pour veiller à leur sécurité s’ils sont suffisamment grands. Cette particularité, très appréciée, sera assurée tant que le conseil municipal n’autorisera pas l’installation d’infrastructures privées au sein de cet espace.
* Le pôle central est l’endroit rassemblant le plus d’activités (piscine, centre culturel “l’Espace Grand-Bo”, la maison du patrimoine, les jeux d’enfants, le trampoline, les tennis, le mini-golf et les terrains de pétanque entre autre).
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Cet espace est réellement né à la fin des années 1980, à la suite de la catastrophe du 14 juillet 1987 : le Borne, gonflé par les conditions météorologiques très défavorable, est sorti de son lit. Il a ravagé un camping, qui se trouvait derrière le cimetière en faisant plusieurs morts et disparus. A la suite de l’inondation, une stèle a été érigée sur le parcours de santé, à l’endroit de la catastrophe, en hommage aux victimes et à leurs proches. . Cette catastrophe a entrainé de nombreux travaux dans le lit de la rivière, afin de limiter les risques d’inondation. De plus, il a été interdit la construction de logements aux abords immédiats de la rivière, tout en sécurisant les bâtiments existant. C’est ainsi que les terrains du Bornes ont pu être reconvertit pour créer l’aire de loisirs.
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Voici quelques images de cet espace de loisirs :
La piscine municipale avec le terrain de volley en arrière-plan, au bord du parking
Promenade sur l’aire de loisirs, avec les terrains de tennis
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Le Chinaillon n’a pas été délaissé, et quelques activités ont été mise en place, principalement sur le front de neige de la Floria, qui est aussi le point de départ du télésiège du Châtelet (et donc des itinéraires randonnées et VTT). On y trouve notamment des jeux d’enfants.
Les jeux d’enfants sur le front de neige de la Floria
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Quelques photos supplémentaires en vrac…
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<- Le secteur du Clos du Pin, dans la vallée du Bouchet | |
<- Le col des Annes et la Pointe de l’Almet | |
<- Spectacle au forum, dans le cadre du festival "Au Bonheur des Mômes" | |
<- En surplombant le Chinaillon... | |
<- Jour de marché au village, dans la rue principale | |
<- L'aire de loisirs à l'automne | |
L’Eglise vue depuis la maison du patrimoine
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La cascade mystérieuse au Chinaillon
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Perspectives
A proximité des bassins genevois et Annéciens, le Grand-Bornand se positionne comme une station touristique de proximité disposant de nombreux atouts. Elle dispose en effet d’une très bonne accessibilité et d’une âme vivante puisque, avec plus de 2000 habitants à l’année, le Grand-Bornand est le second village de la communauté de communes de la vallée de Thônes (13 villages) en termes de population !
Le développement touristique va ainsi de pair avec le cadre de vie de la population : le patrimoine est respecté, comme en témoigne les investissements récents. Aujourd’hui, le Grand-Bornand veut se développer sur le tourisme quatre saisons puisqu’il apparaît qu’il n’y a plus que le ski et la détente qui soient au cœur de la préoccupation des vacanciers. La randonnée et la découverte du territoire font partie intégrante du nouvel axe de réflexion de la commune : la chaîne des Aravis, le Col de la Colombière, les lieux de patrimoines, le Mont Lachat de Châtillon sont autant de pistes à continuer d’exploiter et l’histoire continuera donc de s’écrire…
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