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Au sommaire :
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Le Châtelet : un accès facile vers le Maroly et une desserte des alpages du Chinaillon
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Le premier télésiège quadriplace de la station
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La gare aval
- Au cœur de la gare motrice “Alpha”
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La ligne
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La gare amont
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Clôture et remerciements
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Le Châtelet : un accès facile vers le Maroly et une desserte des alpages du Chinaillon
En 1953, la S.A “du téléski du Grand-Bornand” installa au Chinaillon le premier téléski, celui des Outalays. Après des débuts difficiles, elle se lança dans la construction du téléski du Baby en 1958 puis de celui de la Floria en 1961. Ce dernier partait du niveau de la rivière du Chinaillon, en face du centre du village qui n’était pas encore très grand à l’époque. Après avoir été tiré sur 1756 mètres de long à la vitesse de 4.5 m/s, on arrivait au sommet de la Floria, point culminant du domaine skiable pendant onze ans avec ses 1800 mètres d’altitude. Cette même année, des propriétaires jaloux de la réussite de cette société unirent leurs moyens pour constituer une nouvelle société, la S.A “du téléski de la Mulaterie” qui installa son premier téléski, toujours en 1961.
Pendant que la S.A “du téléski du Grand-Bornand” continua son expansion en direction du secteur de la Côte en installant deux appareils, respectivement en 1962 et 1963, la S.A “du téléski de la Mulaterie” ne fit que déplacer son premier téléski seulement deux ans après sa construction en le renommant le téléski de la Cour. Elle resta ainsi en stagnation encore trois ans jusqu’en 1966 où elle fut rebaptisé la S.A “Chinaillon Beausite” et installa son second appareil : le téléski du Châtelet. Cet appareil Pomagalski, d’une longueur de 940 m, partait à gauche de l’actuel télésiège et montait jusqu’au pied du mur de la Floria. Il comportait un virage à droite en sortie du bois situé à mi-pente.
En 1972, la S.A “Chinaillon Beausite” avait massivement investi en mettant en service trois nouveaux téléskis : la Cour 1, les Bouts et le Maroly. Ces deux derniers se situaient dans la vallée du Maroly. A cette occasion, le téléski de la Cour fut rallongé pour devenir la Cour 2 et permit, avec le téléski du Châtelet, de rejoindre la vallée du Maroly où quatre autres appareils furent installés en 1974/1975 (les téléskis du Chouly, du Prarian, de l’Almet et le télésiège de la Tolar) par la commune.
Pour tenter de ne pas se laisser distancer par la nouvelle SAEM (regroupant la commune du Grand-Bornand et la S.A “des téléskis du Grand-Bornand”) qui construisit en 1976 pas moins de deux télésièges dont celui du Lachat, la S.A “Chinaillon Beausite” construisit ses ultimes appareils : le téléski de la Mulaterie et le télésiège du Châtelet, premier triplace de la station avec le télésiège des Outalays construit la même année par la SAEM.
Le télésiège du Châtelet, un appareil Pomagalski de 1050 m de longueur, avait pour but de doubler le vertigineux téléski en apportant plus de débit sur le secteur pour accéder au Maroly et ainsi permettre son accès à un maximum de personnes. De plus, il devait servir à montrer à la clientèle l’évolution de la S.A “Chinaillon Beausite” qui avait désormais un télésiège pour neuf téléskis ! Mais, ces gares étaient mal situés (notamment celle d’arrivée dans la falaise de la Noire de la Floria) et l’appareil était concurrencé par deux téléskis plus rapides : le Châtelet et la Cour 2. Il n’eut ainsi que peu de succès, ce qui est l’une des deux causes principales de l’absorption de la S.A “Chinaillon Beausite” dans la SAEM “les téléskis du Grand-Bornand” en 1980.
Vers la fin des années 1980, l’épisode des hivers sans neige fut un tournant dans le développement du domaine skiable qui allait désormais faire apparaître la neige de culture sur ses pistes.
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En 1997, après onze ans d’absence dans la création de nouveaux appareils, la commune mis sur pied un vaste projet pour le réaménagement du secteur du Châtelet. Ce chantier consistait à :
- Démonter le téléski et le télésiège du Châtelet.
- Construire un télésiège quadriplace fixe, le premier de la station.
- Réaliser l’enneigement artificiel de la piste du Lac permettant un aller et un retour vers le Maroly en cas de faible enneigement.
- Construire un bâtiment de services aux clients (caisses).
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Voici un aperçu de la nouvelle organisation du secteur, avec le renouvellement de ces appareils :
Le téléski (1) et le télésiège (2) du Châtelet furent démontés respectivement en 1997 et 1998 pour être remplacé par le télésiège “haut débit” du Châtelet (5), situé sur un tracé différent, plus logique que ses prédécesseurs pour ne pas encombrer l’arrivée de la piste du Lac (A) avec la gare aval du nouveau télésiège. L’arrivée se fait légèrement moins haute que l’ancien télésiège pour faciliter le débarquement des débutants autrefois difficile avec l’arrivée du télésiège dans la falaise.
En 2003, les téléskis de la Cour 1 (3) et de la Cour 2 (4) furent démontés, toujours dans un souci de faciliter le retour skieurs de la piste du Lac (A). La piste des Ancelles (B) est désormais exclusivement desservie par le télésiège du Châtelet.
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Au milieu des années 2000, il fut projeté le remplacement du télésiège triplace fixe de la Floria par un télésiège débrayable six places. Dans le projet initial, il était prévu de créer une gare intermédiaire sur ce télésiège au niveau de la gare amont du Châtelet, qui serait démonté et déplacé sur la Duche en remplacement du télésiège de la Duche existant. Mais suite aux nombreuses contraintes que ce projet posait (débit cumulé insuffisant, problème de débarquement pour les écoles de ski qui aurai pu perdre une partie de leurs skieurs à l’autre gare de l’installation, problèmes ingérables en cas de panne de l’unique téléporté partant du centre du Chinaillon,…), le projet fut modifié. La gare intermédiaire ne fut pas construite et le télésiège du Châtelet resta en place. On aurait pu penser qu’avec l’arrivée du nouveau télésiège de la Floria celui du Châtelet perdrait beaucoup d’importance mais ce ne fut pas le cas, sa fréquentation n’ayant que peu diminuée. Il arrive même qu’on fasse plus de cinq minutes de queues au Châtelet alors qu’il n’y a quasiment personne à la Floria !
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Situation du télésiège sur le plan des pistes :
Le télésiège du Châtelet dessert cinq pistes de différents niveaux. Tout d’abord, il y a la piste du Lac qui permet l’accès aux installations de la vallée du Maroly puis revient au départ de l’appareil. La piste des Eglantines permet quant à elle de se rendre aux télésièges des Gettiers et des Outalays. Les Ancelles retourne au départ de l’installation en passant par la Cour, une zone désertée des skieurs depuis la suppression des téléskis du même nom en 2003. Le Bois Joli retourne sur le front de neige de la Floria en passant à gauche du télésiège. Enfin, les Pessotays a le même rôle mais en passant cette fois à droite du télésiège.
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Le premier télésiège quadriplace de la station
La réalisation du télésiège du Châtelet a été confiée à l’entreprise Pomagalski qui a fourni un appareil classique, équipée de sa fameuse gare “Alpha” alors en vogue depuis le milieu des années 1980, et qui assure l’entrainement et la tension de l’installation. Sa ligne est équipée de pylônes tubulaires et est pourvue de sièges “Arceau”. Enfin, la gare amont de retour fixe de cet appareil est ce qu’il y a de plus classique.
Premier télésiège quadriplace du Grand-Bornand, le Châtelet a également de très nombreuses similitudes avec le télésiège des Gettiers construit l’année suivante sur le même secteur.
Le Châtelet est un point stratégique car il permet la desserte de nombreuses pistes tous niveaux sur le Chinaillon, rôle qui s’est amplifié avec le démontage progressif des autres appareils du secteur. Mais ironiquement, le démontage des téléskis et notamment ceux de la Cour ont largement fait chuter la fréquentation des pistes avoisinantes… Le Châtelet a également un rôle primordial dans l’accès vers le secteur du Maroly puisqu’il est le seul moyen de s’y rendre en évitant les pistes difficiles et très difficiles de la Tolar et du Lachat.
Enfin, on notera que ce télésiège a été exploité l’été de 2011 à 2021 pour les randonneurs et vététistes, afin d’avoir un départ depuis le centre du Chinaillon. Du sommet de l’appareil, on pouvait facilement rejoindre le Rosay et le Lachat via les chemins d’alpages.
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Les caractéristiques actuelles du télésiège du Châtelet :
Caractéristiques administratives :
- Nom de l’installation : le Châtelet
- Type d’appareil : télésiège à pinces fixes
- Secteur : Chinaillon
- Commune : le Grand-Bornand
- Exploitant : SAEM “les Remontées mécaniques du Grand-Bornand”
- Saison d’exploitation : Hiver
- Constructeur : Pomagalski
- Année de construction : 1997
Caractéristiques géométriques :
- Altitude de la gare aval : 1270 m
- Altitude de la gare amont : 1545 m
- Longueur : 950 m
- Dénivelé : 275 m
- Pente moyenne : 30%
- Pente maximale : 76%
Caractéristiques techniques :
- Emplacement de la station motrice : aval
- Type de gare motrice : gare “Alpha” à 6 vitres
- Type de motorisation principale : électrique
- Nombre de moteur(s) électrique : 1
- Puissance : 225 kW
- Type de motorisation de secours : thermique
- Nombre de moteur(s) de secours : 1
- Réducteur : Poma-Kissling
- Emplacement de la station de tension : aval
- Type de tension : hydraulique
- Nombre de vérin(s) : 2
- Installation électrique : Semer Automatismes
- Aide à l’embarquement : tapis d’embarquement
- Nombre de frein(s) de service : 1
- Nombre de frein(s) de poulie : 3
- Capacité des sièges : 4 personnes
- Nombre de sièges : 119
- Type de sièges : sièges “Arceau”
- Dispositif d’accouplement : pince fixe
Caractéristiques de la ligne et d’exploitation :
- Nombre de pylônes : 11
- Nombre de virages : 0
- Sens de montée : gauche
- Vitesse en ligne : 2.5 m/s
- Temps de montée : 6mn 20s
- Débit : 2250 p/h
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La gare aval
La gare aval est située sur le front de neige du Chinaillon, à 1270 mètres d’altitude en face du centre du village. Elle se trouve à proximité du télécorde du Castor et de la gare aval du télésiège débrayable six places de la Floria, construit en 2008 en remplacement de deux appareils. C’est ici que ce trouve la partie motrice-tension de l’appareil.
Elle se compose de deux pieds supportant une structure dans laquelle se trouve l’entrainement de l’installation, composé du moteur électrique principal et du moteur thermique de secours. Cette gare assure également la tension de l’installation grâce à deux vérins situés sous la partie mobile de la gare. Les skieurs se présentent sous la structure à l’arrière de la gare, et sont guidés à l’embarquement par un tapis. Le poste de conduite principal se trouve ici, accolé à la gare.
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La gare aval vue du départ du télésiège débrayable de la Floria :
Vues sur la gare :
L’embarquement équipé d’un tapis :
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Au cœur de la gare motrice “Alpha”
C’est donc cette gare aval qui est la station motrice-tension de l’installation. Cette partie va vous présenter plus en détail ces deux rôles, présents sur toutes les remontées mécaniques.
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La motorisation :
Commençons par la motorisation, qui est composée d’une motorisation principale et une motorisation de secours comme pour tous les appareils de ce type.
- La marche normale :Elle est utilisée dans les conditions normales d’exploitation. Un moteur entraine la poulie motrice par le biais d’un réducteur, qui a comme rôle de réduire la vitesse tout en augmentant le couple. La transmission entre le moteur et le réducteur se fait par cardant. Le moteur entrainant l’installation est piloté par un variateur de vitesse qui permet de réguler la vitesse de l’installation à la demande des conducteurs. Sur l’axe du moteur se trouve un volant d’inertie sur lequel est placé un frein. C’est le frein de service, utilisé à chaque arrêt du télésiège.
- La marche de secours :Elle permet de faire évacuer la ligne lorsque le moteur principal est défaillant ou qu’il y a une coupure électrique sur le réseau. Le moteur thermique est couplé au réducteur de la même façon que le moteur électrique, en parallèle sur la même entrée.
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Vue sur une partie de l’intérieur de la gare amont le moteur thermique au premier plan à gauche. On constate également la présence d’un palan, qui permet de déplacer les différents éléments mécaniques de la gare :
Une vue depuis l’autre côté, avec le moteur électrique immédiatement à gauche :
Vue rapprochée du moteur électrique :
Vue rapprochée du moteur thermique, avec son pupitre de commande juste devant :
Le réducteur Poma-Kissling :
La transmission moteur électrique-réducteur :
Avec en bleu le frein de service, venant pincer un volant d’inertie :
En parallèle, la transmission moteur thermique-réducteur. On distingue partiellement dans le grillage de droite le coupleur, permettant de transmettre de manière progressive la puissance au démarrage du thermique :
La centrale hydraulique des freins de poulie, placées directement sur la poulie motrice :
Vue générale du dessous de la gare, avec la poulie motrice et les deux freins de poulie au premier plan, à côté du galet de maintien entrainant également la dynamo tachymétrique :
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La tension de l’installation :
Venons-en maintenant à la tension de l’installation. Elle permet de maintenir une tension constante sur le câble, celle-ci pouvant varier suivant la charge en ligne, les conditions atmosphérique (température) ou même la vieillesse. La structure comportant le groupe moteur et la poulie motrice sont monté sur un lorry coulissant dans le sens de la ligne sur deux rails placés sur chacun des pieds de la gare. La câble est alors tendu ou détendu par le biais de deux vérins hydrauliques permettant de déplacer la structure afin d’obtenir une tension constante au cours du temps.
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Vue sur l’un des deux vérins placés sur le dessous de la gare :
La centrale hydraulique de tension présente dans la gare permet d’avoir la pression nécessaire à commander les deux vérins :
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Le poste de commande en gare aval :
La commande principale du télésiège s’effectue depuis le poste de conduite adjacent la gare Alpha. Des télécommandes permettent de contrôler le télésiège depuis l’extérieur (arrêt, vitesse,…) sauf pour le démarrer où il faut se rendre au pupitre de commande pour réarmer l’installation.
La commande du moteur thermique se fait depuis un pupitre installé dans la gare, et que l’on voit sur une photo au-dessus. On ne peut donc qu’arrêter l’installation depuis le poste de commande.
Sur le pupitre de commande du télésiège, on a la présence d’un écran “Simatic Panel” de chez Siemens qui permet de signaler les défauts s’il y en a. A sa droite, le groupe de sécurité indique la présence d’un défaut sur la ligne de l’appareil, tel qu’un déraillement par exemple, et qui arrêterait automatiquement l’installation. Sur la partie de droite, on a la visualisation des principaux organes du télésiège (état des freins, état du réarmement, type d’arrêt), ainsi que la vitesse du câble et du vent, ce dernier étant mesuré à plusieurs endroits de la ligne par des anémomètres. Les boutons présents sur le pupitre permettent enfin d’avoir la main sur l’appareil :
Ce pupitre de commande dans le poste de conduite contient les automatismes et le relayage mais la chaîne de puissance de l’installation (fusibles, variateur,…) est placée directement dans des armoires à proximité de la machinerie :
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La ligne
La ligne est de longueur moyenne et ne comporte pas de difficultés. Au départ, on commence par une forte montée vers le pylône 2 où la pente se radoucie. Des pylônes 3 à 6, on traverse une zone peu pentue mais assez marécageuse. Au pylône 6, la ligne traverse un petit bois où la pente redevient également plus forte jusqu’au pylône 9. A partir de ce pylône, la ligne du télésiège du Châtelet est à proximité directe de celle du télésiège débrayable de la Floria. Ce dernier survole la poulie de retour du télésiège du Châtelet entre ses pylônes 9 et 10.
La ligne comporte 11 pylônes numérotés de 1 à 11. Dans l’ordre de la montée, cela donne :
- Gare aval : 12C/12C
- P1 : 12C/12C
- P2 : 8S/8S
- P3 : 6S/4S
- P4 : 6S/4S
- P5 : 6S/4S
- P6 : 4SC/4SC
- P7 : 6S/4S
- P8 : 6S/4S
- P9 : 6S/4S
- P10 : 6S/6S
- P11 : 8S/8S
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Vues sur la ligne :
Vue aérienne de la ligne avec l’emplacement des pylônes :
La totalité de la ligne dans les alpages vue en début de soirée depuis le centre du Chinaillon :
Le début des lignes des télésièges du Châtelet (à gauche) et de la Floria (à droite) :
Le début de la ligne du télésiège :
Vue sur la ligne depuis la piste les Fougères qui permet d’accéder au téléski de la Mulaterie :
Le milieu de la ligne avec les pylônes 5 et 6 :
La fin de la ligne avec le télésiège de la Floria directement à proximité :
La quasi-totalité de la ligne avec le centre du Chinaillon au fond :
La fin de la ligne survolée par le télésiège de la Floria :
Quatre vues de la ligne prises depuis le télésiège de la Floria :
Pylône 1, seule compression de la ligne :
Portée entre les pylônes 1 et 2, avec la pente la plus forte qui permet de sortir de la bordure du lit du torrent du Chinaillon :
Pylône 2 :
Un siège “Arceau” à quatre places, avec le télésiège de la Floria juste derrière :
Pylône 3 :
Portée entre les pylônes 3 et 4, la ligne monte doucement dans les alpages :
Pylône 4, après lequel on survole les pistes de liaison les Fougères et les Eglantines :
Pylône 5 :
Pylône 6, annonçant une reprise de la pente pour monter jusque sous le mur de la Floria :
Portée entre les pylônes 6 et 7, avec la traversée du bois :
Pylône 7 :
Pylône 8, relativement haut, ayant évité la mise en place d’un ouvrage support/compression :
Portée entre les pylônes 8 et 9, avec le télésiège de la Floria et la piste des Pessotays à droite :
Pylône 9 :
Pylône 10 :
Pylône 11, dernier de la ligne :
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La gare amont
La gare amont est située à 1545 mètres d’altitude dans les alpages du Chinaillon. Elle est constituée d’une simple poulie de retour fixe. Cette dernière se fait survoler par le brin montant du télésiège de la Floria.
Le dernier pylône et la gare amont vue de la piste des Pessotays :
Vues sur la gare :
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Clôture et remerciements
Malgré les apparences, le télésiège du Châtelet est une plaque tournante du domaine skiable du Grand-Bornand. Sa présence est essentielle de part les deux rôles qu’il joue et qui sont la desserte des pistes du secteur et la liaison vers la vallée du Maroly. Il a également pu remédier aux nombreux problèmes de ces prédécesseurs, notamment organisationnels puisqu’il a remplacé entre 1997 et 2003 quatre appareils dont certains tracés n’étaient plus tolérables. Il a ainsi diminué l’impact visuel du secteur avec la suppression de six gares et une trentaine de pylônes !
Néanmoins, il s’est révélé qu’il ne joue pas encore entièrement son rôle, comme en témoigne la piste de la Cour faiblement fréquentée par rapport au temps des deux téléskis. C’est un problème que n’arrivera probablement jamais à résoudre le télésiège du Châtelet puisque c’est le téléski de la Mulaterie qui devrait pouvoir jouer ce rôle, s’il était aussi bien placé que l’ex Cour 1 !
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Je remercie l’alexois pour avoir contribué à la réalisation de ce reportage dans la partie “Au cœur de la gare motrice “Alpha”” avec notamment ses photos de l’intérieur de la gare aval.
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