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Au sommaire :

  • Le télésiège de la Croix-Fry : une liaison essentielle entre la Clusaz et Manigod
  • Le seul télésiège équipé d’une gare “Alpha Junior” dans les Aravis
  • La gare aval
  • La ligne
  • La gare amont
  • Le fonctionnement de la gare motrice
  • Clôture et remerciements

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Le télésiège de la Croix-Fry : une liaison essentielle entre la Clusaz et Manigod

C’est vers la fin des années 1960 que le secteur de la Croix-Fry, qui était à l’époque l’unique domaine skiable de la station, commença à bien se développer avec entre autre les téléskis du Grand-Crêt (1968), des Rhodos, des Rosières (1969) et de la Tête de Cabeau (1969). Ce dernier fut rapidement doublé en 1972, soit l’année suivant la création du secteur de Merdassier. Dans les années qui suivirent, alors que Merdassier se développait, la Croix-Fry ne réalisa aucun investissement hormis l’installation du petit téléski du Baby (1975). Ce ne sera qu’en 1981 qu’un nouvel appareil verra le jour et non les moindres puisqu’il s’agit du premier télésiège de la station de Manigod. Ce télésiège de la Crète Blanche permettait de desservir de nombreuses pistes de niveau intermédiaire sur le secteur.

La Croix-Fry : un espace de ski familial aux côtés de la forêt.

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La société Pomagalski réalisa en 1971 pour la Clusaz un téléporté permettant d’accéder facilement au secteur du Crêt du Merle. Le télésiège de la Patinoire avait la particularité de mixer des sièges monoplace et des sièges biplace sur une même ligne. Mais, une dizaine d’année plus tard, il ne correspondait plus à la demande grandissante sur le secteur. Il fut donc remplacé par une télécabine en 1984. La société des “téléskis de la Croix-Fry” profita de cette occasion pour racheter le télésiège qu’elle réimplanta en 1985 de part et d’autre de la route du col. Ce choix permit de créer une liaison avec la Clusaz à moindre coût puisque cet appareil d’occasion n’avait pour but que de traverser la route du col et ne pas offrir de ski propre.

Le télésiège de la Patinoire, qui a permis à la Clusaz l’accès au Crêt du Merle pendant 13 ans avant d’être remplacé

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Le départ du nouveau télésiège de la Croix-Fry fut implanté au bord de la piste d’accès au massif de l’Etale afin de permettre aux skieurs d’y accéder facilement. De même la gare amont fut implantée au cœur du domaine, dans un endroit permettant aux skieurs de gagner sans difficultés à la fois le téléski du Grand Crêt, le télésiège de la Crête Blanche et les téléskis de la Tête de Cabeau. Par sa position, il a également permit de désenclaver le téléski du Baby en contrebas de la route du col, en le rapprochant désormais du téléski débutant des Rosières.

^^Cliquez sur l’image pour accéder au reportage sur le télésiège de la Croix-Fry avant sa modernisation^^

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En 2003, la Société des téléskis de la Croix-Fry mit sur pied un projet de restructuration globale du secteur afin de l’adapter à la demande grandissante. Ce programme comprenait divers travaux notamment la rénovation du télésiège de la Crête Blanche afin d’en augmenter le débit (2006) et l’allongement du téléski du Grand Crêt (2007). Dès 2006, le premier projet de modernisation du télésiège de la Croix-Fry sortit de terre. Il avait pour but d’améliorer les performances de l’installation (voir ci-dessous) et donc de satisfaire les clients mécontentés par le télésiège existant, notamment pour le retour sur la Clusaz en devant traversant la route à pied. Cette rénovation devait également permettre d’améliorer l’accès à la Croix-Fry qui se verra équiper prochainement d’un troisième télésiège remplaçant les téléskis de la Tête de Cabeau. Si le choix a été porté sur une rénovation au lieu d’un remplacement qui aurait semblé plus logique en raison de la vétusté de l’appareil, c’est pour des raisons économiques au regard de son utilité très limité puisqu’il n’a qu’un seul petit rôle de liaison avec la station de la Clusaz.

Les travaux furent ainsi réalisé durant l’été 2010 par l’entreprise Altim, qui remplacèrent notamment la gare amont et les sièges de cet appareil.

^^Cliquez sur l’image pour accéder au suivi du chantier de cette rénovation importante pour la Croix-Fry^^

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L’installation rénovée fut mis en service en décembre 2010. Reprenant bon nombre d’anciennes caractéristiques mais améliorant les points faibles du télésiège réimplanté en 1985, il est désormais encore plus apte à transporter les skieurs de part et d’autre de la route du col.

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Situation du télésiège sur le plan des pistes :

Principalement utilisé pour servir de liaison avec la Clusaz, ce télésiège ne permet l’accès qu’à une seule piste, celle de la Croix-Fry. Seulement, elle n’a pas d’utilité de servir de piste à proprement parlé car elle traverse la route du col où il faut donc déchausser étant donné l’absence d’un pont ou tunnel. Toutefois, depuis son sommet, ce télésiège permet l’accès à tous les autres appareils du secteur.

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Le seul télésiège équipé d’une gare “Alpha Junior” dans les Aravis

Le télésiège de la Croix-Fry fut donc réimplanté durant l’été 1985, c’est à dire un an après son démantèlement dans la station voisine. Tous les éléments de l’ancien appareil furent conservés (gares, ligne) sauf les sièges monoplace. D’autres sièges biplaces furent récupérés ailleurs pour compléter ceux qui provenaient de la Patinoire. Tout comme son prédécesseur, la gare motrice fut placée en amont, probablement pour des raisons de place tandis que la poulie fixe, élément très compact, fut positionnée en aval. La gare motrice était quant à elle pour le moins particulière : en effet, même si dans la majorité des cas d’utilisation elle est motrice fixe, elle était équipée d’un système permettant de lui faire jouer également son rôle de station de tension par contrepoids.

A sa rénovation en 2010, c’est une gare Alpha Junior qui est venue prendre la place de la gare d’origine. Il s’agit d’une gare Alpha proportionné pour les télésièges biplace, c’est-à-dire qu’elle fait seulement les deux tiers de la largeur des gares Alpha standards ! Elle était auparavant sur le télésiège du Clair Blanc aux Arcs, une installation démontée en 2009. Beaucoup plus pratique que l’ancienne et ayant une moins grande emprise au sol, elle possède l’avantage d’avoir une tension par vérins hydrauliques, plus appréciable au niveau de la sécurité. De plus, elle est galvanisée et donne un coup de jeune à cette installation qui en avait bien besoin.

Les sièges carrés ont également été déposés à cette occasion au profit de sièges récents qui avaient été déployés en 2001 sur le télésiège du Chalvet à Auron.

Actuellement, il ne reste plus que la gare retour et les pylônes qui sont d’origine. Mais pour autant, les travaux sur ce télésiège sont loin d’être terminés car les massifs des pylônes devront à terme être refaits afin de porter le débit à 1200 p/h par l’ajout de 20 sièges.

Le télésiège de la Croix-Fry dans sa nouvelle version possède désormais un débit suffisant sur l’ensemble de la saison. Avec des performances accrues, il devient encore plus apte à assurer son rôle de liaison entre la Clusaz et Manigod, ce qui permettra d’apporter plus de skieurs sur les pentes enneigés de cette petite station.

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Les caractéristiques actuelles du télésiège de la Croix-Fry :

Caractéristiques administratives :

  • Nom de l’installation : la Croix-Fry
  • Type d’appareil : télésiège à pinces fixes
  • Secteur : la Croix-Fry
  • Commune : Manigod
  • Exploitant : Manigod Labellemontagne
  • Maître d’ouvrage : S.A “les téléskis de la Croix-Fry”
  • Maître d’œuvre : AIM
  • Génie civil : Altim / Lathuile
  • Montage : Vernex Lozet
  • Saison d’exploitation : hiver
  • Constructeur : Altim (récupération de matériel du constructeur Pomagalski)
  • Année d’origine : 1971
  • Année de déplacement : 1985
  • Année de rénovation : 2010

Caractéristiques géométriques :

  • Altitude de la gare aval : 1430 m
  • Altitude de la gare amont : 1500 m
  • Longueur : 399 m
  • Dénivelée : 70 m
  • Pente moyenne : 18%
  • Pente maximale : 45%

Caractéristiques techniques :

  • Emplacement de la station motrice : amont
  • Type de gare motrice : gare “Alpha Junior”
  • Type de motorisation principale : électrique (moteur asynchrone)
  • Nombre de moteur(s) électrique : 1
  • Puissance du moteur principal : 55 kW
  • Type de motorisation de secours : thermique
  • Nombre de moteur(s) de secours : 1
  • Constructeur du moteur de secours : Perkings
  • Type de tension : hydraulique
  • Nombre de vérin(s) : 2
  • Installation électrique : Seirel Automatismes
  • Aide à l’embarquement : tapis d’embarquement (montée seulement)
  • Nombre de frein(s) de service : 1
  • Nombre de frein(s) de poulie : 1
  • Diamètre de la poulie motrice : 2.6 m
  • Diamètre de la poulie retour : 3.5 m
  • Diamètre des galets : 320 mm
  • Diamètre du câble : 26 mm
  • Type de véhicules : sièges monosuspente Poma
  • Capacité des sièges : 2 personnes
  • Nombre de sièges : 35
  • Espacement des sièges : 22.9 m
  • Dispositif d’accouplement : pinces fixe Altim

Caractéristiques de la ligne et d’exploitation :

  • Nombre de pylônes : 5
  • Nombre de virages : 0
  • Largeur de la voie : 3.5 m
  • Sens de montée : droite
  • Sens d’exploitation : montée et descente
  • Vitesse en ligne : 2.5 m/s
  • Temps de montée : 2mn 40s
  • Vitesse d’embarquement/débarquement à la montée et à la descente : 2.5 m/s
  • Vitesse du tapis : 1/2 de la vitesse en ligne
  • Débit provisoire (montée – descente) : 800 p/h – 640 p/h
  • Débit définitif (montée – descente) : 1200 p/h – 960 p/h

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La gare aval

La gare aval est située en contrebas du col de la Croix-Fry en bordure de la piste d’accès à l’Etale depuis le plateau de Beauregard, à 1420 mètres d’altitude. Cette gare est la plus simple que l’on peut trouver car elle n’est constituée que d’une poulie de retour fixe. Celle-ci est l’un des éléments encore d’origine, c’est-à-dire datant de 1971. La tapis d’embarquement a quant à lui été ajouté en 2010 afin d’améliorer le confort des usagers.

Cette gare assure aussi bien l’embarquement des skieurs se rendant sur Manigod que le débarquement des skieurs descendant sur la station voisine de la Clusaz. Pendant que l’embarquement se fait de manière classique, le débarquement suit un procédé différent. En effet, dans ce cas-là, le conducteur de la gare amont appuie sur un bouton lorsque des passagers embarquent. Un compteur se met alors en route et compte des points fixes suivant l’avancée du câble et non pas en fonction du temps qui peut être variable au fur et à mesure des ralentissements et arrêts. Lorsque le décompte est écoulé, un signal sonore prévient automatiquement le conducteur de la gare aval de l’arrivée imminente de passagers. Il sait qu’il doit alors surveiller avec plus d’attention à la fois l’embarquement et le débarquement de passagers.

La gare aval en arrivant depuis la Clusaz par la piste Accès au massif de l’Etale :

Vues rapprochées de la gare :

Le débarquement à gauche et l’embarquement à droite :

La poulie retour, avec le galet côté montée qui est relié à une dynamo tachymétrique donnant à tout instant la vitesse de l’installation :

En arrivant à la gare après avoir fait la descente en télésiège :

L’embarquement, avec son tapis issu de la grande rénovation de 2010 :

Au départ :

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La ligne

La ligne de cette installation est relativement courte pour un téléporté étant donné qu’elle ne fait que 399 mètres de longueur. Au départ du télésiège, la ligne monte tranquillement vers la route du col. Après son franchissement au niveau du pylône 3, la pente devient très faible jusqu’à l’arrivée. Les cinq ouvrages de ligne, tout comme la gare aval, datent de l’origine de l’appareil en 1971. Ils furent toutefois rénovés par l’ajout de potences en 1985. Enfin, on notera juste qu’avant sa rénovation le pylône 1 était équipé de balanciers 16C/16C. Ils furent remplacés en 2010 par les balanciers 12C/12C de la gare Alpha Junior qui dataient de 1986 et étaient devenus inutiles pour la gare puisque cette dernière se situait désormais en amont.

La ligne comporte 5 pylônes numérotés de 1 à 5. Dans l’ordre de la montée, cela donne :

  • P1 : 12C/12C
  • P2 : 12S/12S
  • P3 : 8S/8S
  • P4 : 8S/8S
  • P5 : 12S/12S

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Vues sur la ligne :

Vue aérienne de la ligne avec l’emplacement des pylônes :

Le début de la ligne vue du départ de l’installation :

Le début de la ligne avec la fin de la piste de la Croix-Fry à gauche :

La ligne :

Le passage au-dessus de la route du col de la Croix-Fry :

Le milieu de la ligne avec le départ du téléski du Grand-Crêt à droite :

La fin de la ligne vue de la piste de la Croix-Fry :

La ligne avec le plateau de Beauregard au fond :

Le dernier pylône et la gare amont dans les alpages de la Croix-Fry :

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Aperçu d’une montée sur l’installation :

Pour aller skier sur Manigod en arrivant du plateau de Beauregard, on se rend en gare aval pour embarquer comme sur n’importe quel autre télésiège.

Le pylône 1 en sortie de gare :

Pylône 2, avec la piste de la Croix-Fry au-dessous :

Portée entre les pylônes 2 et 3 :

Pylône 3, après lequel on survole la route du col de la Croix-Fry :

Pylône 4 :

Portée entre les pylônes 4 et 5, avec devant le domaine skiable de Manigod :

Pylône 5 d’arrivée :

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Aperçu d’une descente sur l’installation :

Pour retourner skier sur la Clusaz sans déchausser, rien de tel que d’utiliser le télésiège ! Pour ce faire, on commence par se rendre en gare amont où l’on passe la borne skidata présente entre la gare motrice et le chalet de commande. Ensuite, on embarque sur l’installation pendant que le conducteur appuie sur un bouton qui actionne le compteur dont nous avons parlé précédemment (voir partie “La gare aval”) et qui avertira notre arrivée au surveillant de la gare aval.

Le début de la descente avec le plateau de Beauregard en arrière-plan :

On approche de la traversée de la route :

La descente sur la gare aval :

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Vue sur l’un des sièges récupérés à Auron et qui offre un excellent confort sur ce télésiège :

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La gare amont

La gare amont est située à 1492 mètres d’altitude dans les alpages de la Croix-Fry. C’est dans cette gare “Alpha Junior” récupérée sur le télésiège de Clair Blanc aux Arcs que se trouve la partie motrice-tension du télésiège. Cette gare de 1986 est typique de son époque. Toutefois, elle fut conçu par des télésièges biplace avec sa petite taille comparée aux gare “Alpha” classique (qui comporte 6 ou 7 vitres au lieu de 4 pour le modèle “Junior”). C’est de cette faible emprise que vient sa dénomination “Alpha Junior”. Elle était donc toute indiquée pour le télésiège de la Croix-Fry.

La gare amont dans son environnement :

La gare amont vue en montant sur le téléski des Rosières :

Vues sur la gare :

L’arrivée en gare :

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Le fonctionnement de la gare motrice

C’est donc la gare amont qui est motrice-tension de l’installation. Cette partie va vous présenter plus en détail ces deux rôles, présents sur toutes les remontées mécaniques.

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La motorisation :

Commençons par la motorisation, qui est composée d’une motorisation principale et une motorisation de secours comme pour tous les appareils de ce type.

  • La marche normale :Elle est utilisée dans les conditions normales d’exploitation. Un moteur entraine la poulie motrice par le biais d’un réducteur, qui a comme rôle de réduire la vitesse tout en augmentant le couple. La transmission entre le moteur et le réducteur se fait par courroies. C’est un moteur asynchrone qui entraine l’installation. Il est piloté par un variateur de vitesse qui permet de réguler la vitesse de l’installation à la demande des conducteurs. Sur l’axe du moteur se trouve un volant d’inertie sur lequel est placé un frein. C’est le frein de service, utilisé à chaque arrêt du télésiège.
  • La marche de secours :Elle permet de faire évacuer la ligne lorsque le moteur principal est défaillant ou qu’il y a une coupure électrique sur le réseau. Le moteur thermique est couplé au réducteur de la même façon que le moteur électrique, c’est-à-dire par l’intermédiaire de courroies.

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Vue sur une partie de l’intérieur de la gare amont avec le moteur électrique (en bleu au bas de l’image), le moteur thermique (en rouge) et le système de ventilation (en bleu en haut de l’image). On constate également la présence d’un palan, qui permet de déplacer les différents éléments mécaniques de la gare. Il peut également les faire rentrer et sortir de la gare par l’une des façades latérales en cas de remplacement ou contrôle par exemple.

Vues rapprochées du moteur électrique :

Vue rapprochée du moteur thermique :

La transmission par courroies entre les moteurs et le réducteur :

Le réducteur (en gris à droite) du côté de son arbre d’entrée où viennent s’accoupler les deux moteurs :

Le volant d’inertie du moteur électrique avec le frein de service électromagnétique. Ils sont placés derrière une grille afin d’éviter qu’une personne ne vienne s’y frotter lorsque l’appareil est en fonctionnement :

La centrale hydraulique du frein de poulie, placée directement sur la poulie motrice :

Vue générale du dessous de la gare, avec la poulie motrice en rouge :

Le frein de poulie qui pince directement la poulie motrice :

La dynamo tachymétrique reliée au galet d’entrée de gare a pour but de mesurer la vitesse instantanée de l’installation.

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La tension de l’installation :

Venons-en maintenant à la tension de l’installation. Elle permet de maintenir une tension constante sur le câble, celle-ci pouvant varier suivant la charge en ligne, les conditions atmosphérique (température) ou même la vieillesse. La structure comportant le groupe moteur et la poulie motrice sont monté sur un lorry coulissant dans le sens de la ligne sur deux rails placés sur chacun des pieds de la gare. La câble est alors tendu ou détendu par le biais de deux vérins hydrauliques permettant de déplacer la structure afin d’obtenir une tension constante au cours du temps.

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Vue sur l’un des deux vérins placés sur le dessous de la gare :

La centrale hydraulique de tension présente dans la gare permet d’avoir la pression nécessaire à commander les deux vérins :

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Le poste de commande en gare amont :

La commande principale du télésiège s’effectue en gare amont. On notera la présence d’un écran tactile sur le pupitre de commande qui permet de visualiser la plupart des données du télésiège et signaler les défauts s’il y en a.

Une télécommande permet de contrôler le télésiège depuis l’extérieur (arrêt, vitesse,…) sauf pour le démarrer où il faut se rendre au pupitre de commande pour réarmer l’installation.

La commande du moteur thermique se fait depuis un pupitre installé sur la gare. On ne peut donc que l’arrêter depuis le poste de commande.

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Les pupitres de commande dans le chalet :

Sur cette dernière photo on constate la présence du groupe de sécurité qui surveille qu’il n’y a pas de défaut sur la ligne du télésiège, auquel cas l’installation doit être immédiatement arrêté (en cas de déraillement par exemple).

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Clôture et remerciements

Cette installation entièrement rénovée est le fruit d’un projet soigneusement réfléchi. Il a permis d’apporter confort et rapidité sur cette ligne essentielle pour la liaison avec la Clusaz. Les possibilités de l’appareil ont ainsi pu être accrues, permettant désormais une exploitation à la descente, le tout en améliorant la sécurité des passagers notamment au débarquement. C’est un investissement réussi dont l’exploitant, confiant en l’avenir du domaine, espère en tirer profit en augmentant la fréquentation de son domaine par les skieurs de la Clusaz.

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Je remercie les différents membres du personnel de la S.A “les téléskis de la Croix-Fry” et plus particulièrement Mr ROBIN pour les informations sur la rénovation du télésiège, sa technicité, la visite de l’installation et la vérification du contenu de ce reportage.

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