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Au sommaire :

  • Le front de neige du Bossonnet, du téléski au télémix…
  • Le Bossonnet : un second télémix à La Clusaz pour une nouvelle porte d’entrée performante sur le domaine
  • La gare aval
  • La ligne
  • La gare amont
  • Clôture

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Le front de neige du Bossonnet, du téléski au télémix…

Le lancement du ski à La Clusaz débuta en 1933 lorsque le premier télétraineau entra en service. Partant du village, cet étrange appareil dont on était assis dans une sorte de luge remorquée par un câble montait sur le Crêt du Merle. Il fut bien vite remplacé par un second appareil du même type mais plus performant, qui montait jusqu’à la Ruade. En 1942, Gabriel Julliard installa un téléski dans le prolongement du télétraineau mais celui-ci ne fonctionna qu’en pointillé à cause d’un problème de conception. L’existence du télétraineau s’acheva prématurément lorsqu’en 1945 un accident coûta la vie à 5 personnes. Mais La Clusaz se montra très réactive pour masquer ce tragique accident, en construisant dès 1946 un grand téléski, entièrement métallique, qui remplaça d’emblée le télétraineau et le téléski de Julliard. Ce nouveau téléski “du Merle” fut réalisé par le constructeur Applevage, très connu pour les nombreux téléphériques qu’il réalisa de 1936 à 1962.

En 1948, le Crêt du Loup fut également équipé d’un téléski similaire, également réalisé par Applevage, et qui permit de hisser les skieurs à plus de 1850 mètres d’altitude.

Mais il restait un problème et de taille : le départ du téléski du Merle se situait beaucoup plus haut que le front de neige et donc son accès était loin d’être aisé ! Cela amena à construire dans un premier temps le téléski de la Ruade à proximité de celui du Merle mais partant de beaucoup plus bas pour se terminer à proximité de l’arrivée de l’ex-télétraineau. Cette fois-ci, ce fut le constructeur Pomagalski qui obtint le chantier de ce téléski en 1953. Que ce soit pour le téléski du Crêt du Merle ou de la Ruade, les pylônes étaient en treillis puisque les tubulaires n’existaient pas encore à cette époque. Principalement utilisé pour accéder au Crêt du Merle, la Ruade permit également aux grands débutants de se familiariser avec un téléski pas encore trop difficile avant de s’élancer sur les appareils voisins.

En 1962, une société privée décida d’installer un téléski au lieu-dit du Bossonnet afin d’agrandir le domaine skiable tout en créant un nouvel accès au secteur du Crêt du Merle et ses appareils partant de trop haut. Le départ du nouveau téléski était en effet situé sur le front de neige du Bossonnet, à 5 minutes du centre de la Clusaz, et sa ligne se dirigeait vers les appareils qui montaient sur le Crêt du Merle. Elle était d’ailleurs déviée vers la gauche pour se retrouver parallèle à ces derniers. On trouvait ainsi la gare amont du Bossonnet sur la montée du Crêt du Merle (sans toutefois arriver à son sommet).

Quatre ans plus tard après la construction du téléski du Bossonnet, il fut décidé d’adjoindre un petit téléski débutants au départ du téléski du Bossonnet. Mais le front de neige du Bossonnet était victime d’un cruel manque de place. Avec l’installation d’un nouveau téléski sur le secteur, il fallait donc organiser correctement le départ des appareils. La gare du téléski du Bossonnet était déjà installée dans le prolongement du bas de la ligne de l’appareil depuis le premier virage, juste en amont du bâtiment des caisses qui n’existait pas en 1962. Celle du Baby Bossonnet avait donc dû être positionnée un peu plus en aval afin de garder un maximum de longueur à l’appareil. Pour aller de la gare du Bossonnet à celle du Baby Bossonnet (et vice-versa), il fallait traverser le début de la ligne de ce dernier.

 ^^ Cliquez sur l’image pour consulter le reportage sur les téléskis du Bossonnet et du Baby Bossonnet ^^

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Les deux téléskis du Merle et de la Ruade furent ensuite remplacés en 1970 par deux téléskis, partant désormais tous les deux de la route des Aravis. Ce remplacement visait simplement à installer des téléskis moderne en lieu et place des téléskis d’origine devenus obsolètes de part leur technologie mise en œuvre. L’objectif n’était pas d’avoir du débit, car un projet visait à construire un téléporté très performant permettant de hisser les skieurs même en cas de faible enneigement. Ainsi, le nouveau téléski du Crêt du Merle n’aurait eu comme objectif que de seconder ce téléporté afin de résorber les files d’attente lorsque l’enneigement était suffisant sur le bas du massif.

Pour améliorer l’espace débutants du Bossonnet, le téléski du Nant fut installé dès 1971 environ 300 mètres plus loin vers les confins. Ainsi, les débutants pouvaient jongler entre ce téléski et celui du Baby Bossonnet.

Pendant ce temps, le massif continuait son développement dans sa partie supérieure avec notamment la construction des deux téléskis du Crêt du Loup en 1971 et du téléski de l’Aiguille en 1957. De même, en station, le télésiège de la Patinoire permit dès 1971 de rejoindre directement les téléskis du Crêt du Merle depuis le Champ Giguet, ce qui fut largement salué. Mais la combinaison de ces deux extensions fit souffler le téléski du Crêt du Merle, dont le débit ne permettait plus d’assurer correctement l’ascension des skieurs ! Mais cela était normal parce que le téléporté qui devait être réalisé en parallèle n’était toujours pas commencé en 1973…

Il aura fallu attendre 1974 pour que ce projet voit le jour, sous forme de télésiège débrayable triplace : une première pour Poma qui inaugura à La Clusaz un nouveau type d’appareil ! Ce mythique télésiège du Crêt du Merle, outre le fait qu’il permit d’enrayer temporairement les files d’attente au départ du Crêt du Merle, servait également de vitrine à la station du fait de la technicité mise en œuvre. Il était parallèle au téléski du Crêt du Merle mais démarrait de plus bas, de l’autre côté de la route des Aravis.

En 1984, dans le cadre d’une grande rénovation du secteur du Crêt du Merle, la télécabine de la Patinoire vint remplacer le télésiège du même nom et les téléskis du Crêt du Merle et de la Ruade, complètement dépassés à cause de leur faible débit, furent démontés au profit des deux télésièges des Praz et de la Ruade, dépendants sur le plan architectural. En effet, leurs gares aval et pylônes étaient communs, ce qui permettait de gagner de la place au sol mais qui pour le coup, donnait une sérieuse claque au paysage.

^^ Cliquez sur l’image pour consulter le reportage sur les télésièges des Praz et de la Ruade ^^

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En 1999, la société privée exploitant les téléskis du Bossonnet lâcha l’affaire en revendant à la commune de la Clusaz ces appareils, devenant progressivement vétustes.

Le front de neige du Bossonnet en 2014 avec ses téléskis.

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A la suite du réaménagement du massif de l’Etale en 2007, la commune envisagea de reprendre le massif de l’Aiguille en trois phases : le Crêt du Loup (2012), le Bossonnet (2014) et enfin le Crêt du Merle (2017). La seconde phase programmée pour 2014 consistait à reprendre entièrement le secteur du Bossonnet en y renouvelant les téléskis existants, parmi les plus anciens du domaine, et en démontant les télésièges des Praz et de la Ruade pour éviter de leur faire passer la grande inspection des 30 ans…

Voici rapidement le détail des principaux travaux :

  • Construire un télémix (TSCD6-10) dont le départ se situe sur le front de neige du Bossonnet et l’arrivée au sommet du télésiège du P’tit Loup.
  • Construire un télésiège quadriplace fixe (TSF4) entre le front de neige du Bossonnet et l’arrivée intermédiaire du téléski afin de remonter les débutants coincés au pied du secteur en direction de la Patinoire.
  • Construire un téléski à enrouleurs (TKE1) sur le front de neige du Bossonnet pour remplacer le Baby Bossonnet dans sa tâche.
  • Démonter les téléskis du Bossonnet et du Baby Bossonnet ainsi que les télésièges des Praz et de la Ruade.
  • Démolir le bâtiment des pistes existant au pied du Bossonnet.
  • Créer un parking souterrain sous les gares des téléportés, incluant de nouvelles caisses et une consigne à skis…

Vous trouverez plus de détails sur l’évolution du projet dans le dossier traitant de la construction de cet appareil.

^^ Cliquez sur l’image pour accéder au dossier retraçant la construction de l’appareil ^^

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Situation du télémix sur le plan des pistes :

Arrivant en plein cœur du plateau du Crêt du Merle, le télémix du Bossonnet permet l’accès à trois pistes. Il y a déjà la piste du P’tit Loup qui dessert le Family Run, une sorte de snowpark d’initiation à destination des familles avec leurs enfants. Ensuite, il y a la piste du Louveteau qui, malgré le fait qu’elle soit de niveau facile et retourne au départ de l’appareil, est la seule arrivée des skieurs arrivant du sommet du Crêt du Loup. Il est donc déconseillé aux débutants de s’y rendre pour leur éviter d’être percuté par les bons skieurs. Dans le prolongement de cette piste, on peut alors emprunter le Merle ou le Merle variante qui permettent de redescendre sur le bas du Crêt du Merle mais également sur le front de neige du Bossonnet, au départ du télémix. Enfin, ce télémix dessert la piste des Mélèzes qui est un long chemin permettant de rejoindre la piste et le télésiège de la Combe des Juments.

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Le Bossonnet : un second télémix à La Clusaz pour une nouvelle porte d’entrée performante sur le domaine

Le télémix est un appareil appartenant à la catégorie “téléporté monocâble avec sièges et cabines”. Ces appareils sont en fait des hybrides mixant télésiège et télécabine afin de pouvoir obtenir les avantages de ces deux types d’appareils sur une seule installation. Ils sont commercialisés principalement sous deux noms, suivant le constructeur :

  • “Télémix” pour les constructeur Poma et Leitner
  • “Télécombi” pour les constructeur Doppelmayr et Garaventa

On trouve donc sur la ligne deux types de véhicules. Les sièges permettent d’éviter aux skieurs de chausser et déchausser et les cabines présentent quant à elle l’avantage de pouvoir transporter de nombreux enfants en toute sécurité sans accompagnateurs dans la cabine. De plus, lors de l’exploitation d’été, il pourrait être envisagé l’exploitation de l’appareil avec uniquement un seul type de véhicules.

La grosse différence avec un appareil basique est qu’il y a deux zones d’embarquement et de débarquements distinctes :

  • Une partie pour les cabines sur la moitié du contour côté descente, avec une vitesse d’avancement des véhicules de l’ordre de 0,3 m/s environ
  • Une partie pour les sièges sur la moitié du contour côté montée, avec une vitesse d’avancement des véhicules de l’ordre de 1 m/s environ

Les véhicules défilant tous à la même vitesse sur chaque partie, c’est pour cela que dans la partie des cabines les sièges et cabines se collent presque. Le cadencement doit donc être plus précis et efficace qu’un appareil basique.

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Le télémix du Bossonnet fut donc installé par Pomagalski durant l’été 2014. C’est un appareil classique pour sa génération, avec ses gares “Multix” adaptées en longueur pour l’accélération/décélération des cabines. Sa ligne est équipée des sièges “Doudouk” et des cabines “Diamond”. C’est le deuxième de cette génération et de ce constructeur installé à La Clusaz après le télémix de l’Etale, qui avait été réalisé en 2007 et qui présente de nombreuses similitudes.

Si cet appareil ne dispose pas de réelles particularités, il ne se fond pas pour autant dans la masse, surtout dans ce secteur proche du village. Il est devenu la nouvelle vitrine de La Clusaz, détrônant une bonne fois pour toute son voisin le télésiège du Crêt du Merle qui devraient être démantelé à l’été 2017.C’est d’ailleurs dans l’optique de la réalisation du nouveau complexe immobilier des Granges que ce télémix a été construit. Il permet ainsi un accès rapide et confortable au Crêt du Loup et à la Combe des Juments, pour pouvoir ainsi répartir les skieurs sur les différents secteurs.

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Actuellement le débit de cette installation est au maximum pour ce type d’appareil, grâce à l’utilisation du contour tronqué et du tapis d’embarquement. Néanmoins, il peut vite être surchargé, notamment lors du départ des cours de ski. Le choix de sièges six places au lieu de huit s’explique par l’impact paysager plus conséquent, mais également par le projet de remplacer le Crêt du Merle par un télésiège débrayable six places. Son débit serait à ce moment plus que suffisant.

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Les caractéristiques actuelles du télémix du Bossonnet :

Caractéristiques administratives :

  • Nom de l’appareil : le Bossonnet
  • Type d’appareil : téléporté monocâble avec sièges et cabines
  • Secteur : Aiguille
  • Commune : La Clusaz
  • Exploitant : Société d’Aménagements Touristiques et d’Exploitation de La Clusaz (SATELC)
  • Maitre d’oeuvre : DCSA
  • Génie civil/montage :
  • Saison d’exploitation : hiver
  • Constructeur : Pomagalski
  • Année de construction : 2014

Caractéristiques géométriques :

  • Altitude de la gare aval : 1089 m
  • Altitude de la gare amont : 1593 m
  • Longueur : 1620 m
  • Dénivelé : 504 m
  • Pente moyenne : 32%
  • Pente maximale : 63%

Caractéristiques techniques :

  • Emplacement de la station motrice : amont
  • Type de gare motrice : gare “Multix”
  • Type de motorisation principale : 2 moteurs à courant continu
  • Puissance de la motorisation principale : 1247kW
  • Type de motorisation de secours :
  • Emplacement de la station de tension : aval
  • Type de tension : hydraulique
  • Nombre de vérins : 1
  • Tension nominale du vérin : 43600 daN
  • Installation électrique : Semer Automatismes
  • Garage des véhicules : amont (uniquement pour les cabines)
  • Aide à l’embarquement : tapis de positionnement, contour tronqué
  • Capacité des sièges : 6 personnes
  • Nombre de sièges : 65
  • Type de sièges : sièges “Doudouk” à assises réhaussées
  • Capacité des cabines : 10 personnes
  • Nombre de cabines : 12
  • Type de cabines : cabines “Diamond” 10 places
  • Fabricant des cabines : Sigma Composite
  • Espacement des véhicules à vitesse nominale : 9.64 s
  • Type de pinces : pinces LPA
  • Type d’embarquement : face à la ligne pour les sièges

Caractéristiques de la ligne et d’exploitation :

  • Nombre de pylônes : 15
  • Nombre de virages : 0
  • Largeur de la voie : 7.30 m
  • Sens de montée : gauche
  • Sens d’exploitation : montée (skieurs et piétons) / descente (skieurs et piétons)
  • Vitesse en ligne : 5.3 m/s
  • Temps de montée : 5mn 5s
  • Débit : 2475 p/h (montée) et 583 p/h (descente)

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La gare aval

La gare aval est située sur le front de neige du Bossonnet, à 1089 mètres d’altitude entre le départ du télésiège de la Grenêche et le téléski du P’tit Bossonnet. Ce dernier est situé à une centaine de mètres de la gare du télémix en direction des Confins. Elle se compose de deux pieds supportant une structure à l’intérieur de laquelle se trouve la tension de l’installation qui s’effectue grâce à un unique vérin permettant la mobilité de la poulie retour dans le sens de la ligne. La gare est donc silencieuse puisque la motorisation de l’appareil est en amont. Cette gare Multix est équipée de grands vitrages, permettant d’amener un maximum de lumière dans la gare et ainsi favoriser l’entretien et les interventions sur l’appareil.

Cette gare est également équipée d’un tapis de positionnement accompagné d’un contour tronqué qui permet au siège d’arriver de côté et non pas derrière. Ce système permet donc de laisser plus de temps aux personnes de se présenter à l’embarquement tout en réduisant l’espacement entre les véhicules : le débit de l’appareil est augmenté.

Au moment de rentrer dans la file d’attente, les skieurs ont le choix entre utiliser un siège ou embarquer dans une cabine. Il faut donc se décider assez vite et se rendre à la zone d’embarquement souhaitée. Ceux qui utilisent les cabines déchaussent et se rendent au quai d’embarquement situé dans la première moitié du contour. Les autres skieurs se présentent donc devant les portillons placés au début de la seconde partie du contour pour prendre un siège.

Le poste de conduite accolé à la gare est esclave de celui de la gare amont. Toutefois, pour permettre aux employés d’exploitation d’accéder en gare amont le matin et de redescendre en gare aval le soir, il est possible de donner le contrôle de l’installation au poste de conduite de la gare aval.

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Vue d’ensemble du front de neige du Bossonnet, avec au premier plan le télésiège de la Grenêche et le télémix de l’Etale On distingue au fond à droite le départ du téléski du P’tit Bossonnet :

Les départs du télémix du Bossonnet et du télésiège de la Grenêche vue de la piste du Mur du Bossonnet :

Et vue ici en arrivant depuis la piste du Bossonnet :

Vue en arrivant de l’autre côté du front de neige, où seul le télémix est visible :

Le télésiège de la Grenêche (à gauche) avec le télémix du Bossonnet (à droite) vue depuis les environs de l’ex pylône 2 du téléski du Baby Bossonnet démonté en 2014 :

Vue depuis le front de neige de l’intégralité de la ligne du télésiège de la Grenêche, ainsi qu’une partie de la ligne du télémix du Bossonnet :

Et une dernière vue des deux appareils dont le départ est côte-à-côte :

Vues rapprochées de la gare aval du télémix du Bossonnet et des deux premiers pylônes de sortie de gare :

Vue des deux zones d’embarquement, avec celle des sièges à gauche et celle des cabines à droite :

La zone d’embarquement des cabines, avec cette dernière qui passe sous le mécanisme de fermeture de la porte :

Dans cette zone, les sièges sont très rapprochés pour avoir la vitesse la plus lente possible afin de pouvoir embarquer dans les cabines :

La zone d’embarquement des sièges, équipé d’un tapis de positionnement :

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La ligne

La ligne est assez longue, ce qui a valu à l’appareil d’être débrayable, et de profil plutôt assez régulier. Au départ, on attaque par une courte montée assez raide jusqu’au pylône 3, et qui permet de sortir du décaissement de la gare aval. Ensuite, la ligne monte tranquillement et de manière très régulière jusqu’au pylône 7. Ceci dit, nous sommes dans cette partie au cœur du bois de la Motte donc sur un terrain très marqué par le ruissellement et pourvu de nombreuses souches, formant un vaste terrain de jeu pour les plus courageux ! Au pylône 8, le pylône support/compression annonce une petite côte jusqu’au pylône 10, après lequel on sort du bois. La ligne se rétablie ensuite progressivement pour attendre une pente très faible à partir du pylône 12 et durant toute la traversée du plateau du Merle jusqu’à la gare amont.

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La ligne comporte 15 pylônes numérotés de 1 à 15. Dans l’ordre de la montée, cela donne :

  • P1 : 8C/8C
  • P2 : 8C/8C
  • P3 : 6S/6S
  • P4 : 4S/4S
  • P5 : 6S/6S
  • P6 : 6S/6S
  • P7 : 6S/6S
  • P8 : 4SC/4SC
  • P9 : 6S/4S
  • P10 : 10S/8S
  • P11 : 8S/6S
  • P12 : 8S/8S
  • P13 : 8S/6S
  • P14 : 8S/6S
  • P15 : 12S/12S

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Vues sur la ligne :

Vue aérienne de la ligne avec l’emplacement des pylônes :

Vue des premiers mètres de la ligne, avec les trois premiers pylônes :

Le début de la ligne avec celle du télésiège de la Grenêche juste derrière :

Le pylône 3 vue de côté, avec en arrière-plan à gauche le nouveau complexe immobilier des Granges :

Le début de la ligne jusqu’à l’entrée du bois :

L’entrée dans le bois de la Motte :

La ligne du télémix, avec au fond le quartier de la Perrière :

Le milieu de la ligne, survolant le terrain très escarpé du bois de la Motte :

Juste avant la sortie du bois, la ligne franchi une portion plus raide :

En sortie du bois de la Motte :

Le croisement entre le télémix et la piste de la variante du Merle :

Dans sa dernière partie, le télémix survole le plateau du Merle :

Vue ici avec l’arrivée du télésiège du Crêt du Merle à gauche et le restaurant “Chez Arthur” au milieu :

La fin de la ligne avec au-dessous la piste du Louveteau :

On distingue ici en arrière-plan le plateau de Beauregard à gauche et le Mont Lachat de Thônes à droite :

Les derniers mètres de la ligne avec le sommet du Crêt du Loup au fond :

Pylône 3 :

Portée entre les pylônes 3 et 4 :

Pylône 4, on rentre dans la bois de la Motte :

Pylône 5 :

Portée entre les pylônes 5 et 6 :

Pylône 6, où l’on continu toujours sur une pente assez régulière :

Pylône 7 :

Portée entre les pylônes 7 et 8 :

Pylône 8, après lequel la pente s’accentue juste avant la sortie du bois :

Pylône 9 :

Pylône 10, en sortie du bois :

Portée entre les pylônes 10 et 11, avec le croisement de la piste de la variante du Merle :

Pylône 11 :

Pylône 12, au niveau de l’arrivée du télésiège du Crête du Merle :

Pylône 13, la pente s’est radoucie pour la dernière partie sur le plateau du Merle :

Portée entre les pylônes 13 et 14, on survole la piste du Louveteau :

Pylône 14 :

Pylône 15 d’arrivée :

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Les véhicules et pinces :

Le télémix du Bossonnet est donc un appareil ayant en ligne deux types différents de véhicules : des sièges et des cabines. Les cabines sont des “Diamonds” classiques de chez Sigma Composite. Elles peuvent accueillir jusqu’à 10 skieurs avec leur matériel dans la cabine. Ces cabines peuvent être empruntées à la montée et à la descente, et sont donc très pratiques pour les piétons et les enfants.

Les sièges sont quant à eux des sièges “Doudouk” classiques équipés d’assises bicolores noir et vert permettant de se positionner correctement sur le siège lors de l’embarquement en gare aval. On notera juste que la suspente est plus longue que la normale afin de correspondre au gabarit des cabines pour le passage des gares :

La pince LPA débrayable permettant aux véhicules de s’accrocher au câble. Elles s’ouvrent en gare afin de se libérer du câble et ainsi permettre d’effectuer les phases d’embarquement/débarquement au ralentit :

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La gare amont

La gare amont est située sur le plateau du Merle, à 1593 mètres d’altitude juste à côté de l’arrivée du télésiège du P’tit Loup et au niveau du départ du snowpark. Elle est identique à la gare aval, hormis qu’elle accueille une extension permettant de stocker les cabines et qu’elle est motrice de l’installation. Cette installation est équipée d’une motorisation principale classique avec 2 moteurs à courant continus entrainant la poulie motrice par l’intermédiaire d’un réducteur.

En arrivant en gare amont, ce sont les skieurs qui sont sur les sièges qui débarquent en premier, dans la première moitié du contour. Ensuite, on retrouve dans la seconde moitié du contour un quai identique à celui de la gare aval pour l’embarquement/débarquement des cabines.

Le poste de conduite principal se trouve ici, accolée à la gare, et fait également office de poste de secours.

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Vue d’ensemble du secteur du Crêt du Loup :

La gare amont dans son environnement, avec le télésiège du P’tit Loup à ses côtés :

La gare amont du télémix, vue en montant par le télésiège du P’tit Loup :

La poulie retour du télésiège du P’tit Loup, avec la gare motrice du télémix :

Et vue depuis l’autre côté, depuis la fin de la piste du Dahu :

La gare et la fin du télésiège du P’tit Loup vue depuis le “Family Run” :

Vue sur la gare, avec la partie de gauche correspondant au garage de stockage des cabines :

Vues sur la gare :

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Clôture

La construction du télémix du Bossonnet a définitivement permis de tourner la page du front de neige des années 1960 et 1980 en donnant à cet axe d’accès au domaine un appareil performant digne de ce nom. Confort, vitesse, débit et sécurité sont atteint grâce à ce télémix, le deuxième de La Clusaz après l’Etale en 2007. L’adaptabilité est ici mise en avant par ce choix d’un appareil hybride qui permet à tous, petits et grands, débutants ou confirmés, de goûter aux joies de la glisse sur ce secteur certes bas en altitude mais disposant de son potentiel. D’ailleurs, il ne fait nul doute que les skieurs ont déjà profité de l’ouverture d’une tranchée dans le bois de la Motte pour s’approprier ce nouvel hors-piste au terrain très escarpé…

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Ce reportage a été réalisé en collaboration par plusieurs personnes. Nous remercions Anthony Sadoine (A’sa) pour sa contribution au travers des textes de ce reportage.

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